Pour cette 41e édition, le FIFA a le plaisir d’accueillir la carte blanche de Naël Jammal, coprésentée avec la TOHU
« Les arts du cirque ont une longue histoire qui les a amenés à cheminer au sein des amphithéâtres antiques, de la rue et des chapiteaux, pour investir aussi les théâtres. Aujourd’hui, je suis heureux qu’ils s’invitent au cinéma. Ce lieu qui leur est inhabituel offre une perception renouvelée des arts du cirque. Toujours curieux des mélanges entre les arts, j’aime voir les artistes de cirque s’approprier chaque jour davantage la vidéo ou le cinéma pour faire évoluer leur propre champ artistique. Le monde circassien peut donc interroger le cinéma à plusieurs titres. Par exemple : Comment la piste circulaire propre au cirque est-elle restituée par la caméra ? Comment le cercle à l’origine de la piste se transforme dans le rectangle d’un écran de cinéma ? Ultimement, comment le cinéma restitue ou traduit le côté “live” de la performance circassienne ?
C’est donc en collaboration avec la TOHU — Cité des arts du cirque, que je vous présente ces films, venant de différents horizons, aussi bien géographiques que culturels (France, États-Unis, Afrique du Sud). Cette sélection présente différentes approches, des cirques traditionnels aux cirques plus contemporains. Au fil de ces longs et courts-métrages, plusieurs points de vue se distinguent. Certains films placent le cirque au centre de la trame narrative. On évolue au fil des acrobaties des artistes-acteurs et des pirouettes cinématographiques.
Circus Person quant à lui, utilise le cirque non pas comme une performance, mais en arrière-plan d’un narratif cinématographique plus classique. On y suit l’histoire d’une séparation dans laquelle une âme en peine surmonte son chagrin et ses carcans sociaux grâce aux multiples personnalités qui constituent la troupe de cirque qui l’accueille. Du quotidien d’un cirque traditionnel américain à des acrobaties réalisées dans un désert d’Afrique du Sud, en passant par un univers absurde rempli de situations comiques, voilà cette variété de styles que j’ai cherché à mettre de l’avant. L’art circassien fait surtout ressortir une certaine folie et véhicule des valeurs, notamment d’humanité, d’ouverture et d’inclusion. Je vous invite à ce voyage cinématographique, dans le monde fascinant des arts du cirque. »
- Naël Jammal
Circus Person — Britt Lower. États-Unis. 2020. 17 min. Anglais. Sous-titres anglais.
Moya — Samuel Renaud, Brin Schoellkopf, Sabine Van Rensburg. Afrique du Sud. 2021. 49 min. Anglais, xhosa.
Zugzwang — Gaëtan Chataigner. France. 2021. 10 min. Sans dialogue.
Velociraptor — Camille Chatelain, Pierre Barbier. France. 2021. 6 min. Sans dialogue.
« Les arts du cirque ont une longue histoire qui les a amenés à cheminer au sein des amphithéâtres antiques, de la rue et des chapiteaux, pour investir aussi les théâtres. Aujourd’hui, je suis heureux qu’ils s’invitent au cinéma. Ce lieu qui leur est inhabituel offre une perception renouvelée des arts du cirque. Toujours curieux des mélanges entre les arts, j’aime voir les artistes de cirque s’approprier chaque jour davantage la vidéo ou le cinéma pour faire évoluer leur propre champ artistique. Le monde circassien peut donc interroger le cinéma à plusieurs titres. Par exemple : Comment la piste circulaire propre au cirque est-elle restituée par la caméra ? Comment le cercle à l’origine de la piste se transforme dans le rectangle d’un écran de cinéma ? Ultimement, comment le cinéma restitue ou traduit le côté “live” de la performance circassienne ?
C’est donc en collaboration avec la TOHU — Cité des arts du cirque, que je vous présente ces films, venant de différents horizons, aussi bien géographiques que culturels (France, États-Unis, Afrique du Sud). Cette sélection présente différentes approches, des cirques traditionnels aux cirques plus contemporains. Au fil de ces longs et courts-métrages, plusieurs points de vue se distinguent. Certains films placent le cirque au centre de la trame narrative. On évolue au fil des acrobaties des artistes-acteurs et des pirouettes cinématographiques.
Circus Person quant à lui, utilise le cirque non pas comme une performance, mais en arrière-plan d’un narratif cinématographique plus classique. On y suit l’histoire d’une séparation dans laquelle une âme en peine surmonte son chagrin et ses carcans sociaux grâce aux multiples personnalités qui constituent la troupe de cirque qui l’accueille. Du quotidien d’un cirque traditionnel américain à des acrobaties réalisées dans un désert d’Afrique du Sud, en passant par un univers absurde rempli de situations comiques, voilà cette variété de styles que j’ai cherché à mettre de l’avant. L’art circassien fait surtout ressortir une certaine folie et véhicule des valeurs, notamment d’humanité, d’ouverture et d’inclusion. Je vous invite à ce voyage cinématographique, dans le monde fascinant des arts du cirque. »
- Naël Jammal
Circus Person — Britt Lower. États-Unis. 2020. 17 min. Anglais. Sous-titres anglais.
Moya — Samuel Renaud, Brin Schoellkopf, Sabine Van Rensburg. Afrique du Sud. 2021. 49 min. Anglais, xhosa.
Zugzwang — Gaëtan Chataigner. France. 2021. 10 min. Sans dialogue.
Velociraptor — Camille Chatelain, Pierre Barbier. France. 2021. 6 min. Sans dialogue.
| Réalisation | Britt Lower, Samuel Renaud, Brin Schoellkopf, Sabine Van Rensburg, Gaëtan Chataigner, Camille Chatelain, Pierre Barbier |
En partenariat avec
Séance
• Université Concordia - J.A. de Sève, LB-125, Pavillon J. W. McConnell
Samedi 25 mars 2023, 14:00 — 16:00
Image tirée du film Circus Person // Image from the film Circus Person
Image tirée du film Moya // Image from the film Moya
Image tirée du film Velociraptor // Image from the film Velociraptor
Image tirée du film Zugzwang // Image from the film Zugzwang
