Flowing Water, Standing Time
Alexandre De Bellefeuille
Ce projet s’inspire du roman du neurologue Oliver Sacks, L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau, dans lequel il raconte l’histoire de Jimmie G, un ancien marin de 49 ans convaincu d’avoir 19 ans depuis qu’il a quitté la marine. Choqué par son propre reflet lorsque Sacks lui tend un miroir, Jimmie revient à son moi de 19 ans dès que son regard quitte la surface réfléchissante. Ayant perdu tout sens de continuité temporelle, Jimmie vit prisonnier de ce moment unique et perpétuel, oscillant entre une présence au monde et une présence à soi.
Tout comme Jimmie G, les vêtements évoluent entre deux états et se métamorphosent perpétuellement en réagissant au spectre chromatique. Ce voyage entre des états opposés (de l’immobilité au mouvement) n’a pourtant rien de dichotomique. Dans l’univers du temps, qui injecte de l’énergie au cœur même de l’inertie, qui fait varier l’intensité animant chaque vêtement à sa manière unique, ces deux états ne sont que des points de chute parmi un éventail infini de possibilités.
Afin de faire écho à cette mobilité variable, les vêtements sont également capables de mouvement chromatique. Capables de reconnaître les couleurs dans leur environnement immédiat, ils sont à la fois liquides et caméléons, s’adaptant au rythme lent de leur environnement en constante évolution. Un effet miroir est en jeu : les vêtements réagissent à ce qu’ils voient. Tout comme le patient d’Oliver Sacks, ils alternent entre ce qu’ils sont et ce qu’ils peuvent potentiellement devenir, tout en incarnant la complexité inhérente à toutes choses.
Tout comme Jimmie G, les vêtements évoluent entre deux états et se métamorphosent perpétuellement en réagissant au spectre chromatique. Ce voyage entre des états opposés (de l’immobilité au mouvement) n’a pourtant rien de dichotomique. Dans l’univers du temps, qui injecte de l’énergie au cœur même de l’inertie, qui fait varier l’intensité animant chaque vêtement à sa manière unique, ces deux états ne sont que des points de chute parmi un éventail infini de possibilités.
Afin de faire écho à cette mobilité variable, les vêtements sont également capables de mouvement chromatique. Capables de reconnaître les couleurs dans leur environnement immédiat, ils sont à la fois liquides et caméléons, s’adaptant au rythme lent de leur environnement en constante évolution. Un effet miroir est en jeu : les vêtements réagissent à ce qu’ils voient. Tout comme le patient d’Oliver Sacks, ils alternent entre ce qu’ils sont et ce qu’ils peuvent potentiellement devenir, tout en incarnant la complexité inhérente à toutes choses.
Réalisation | Alexandre De Bellefeuille |
Production | Alexandre De Bellefeuille |
Montage | Guillaume Marin |
Interprètes | Charlotte Bolduc, Laurie-Ann Machabert |
Son | Guillaume Marin |
Mixage | Circonflex Productions |
Photographie | Maxime Lapointe |
Costumes | Ying Gao |
Autre | Patrice Arsenault (Machino), Charles-Antoine Auger (1er assistant caméra), Jeff Côté (P.A.), Elena Hasse (swing), Simon Laroche (ingénieur robotique), Daniel Moïse (opérateur grue) |