Lumière sur les films d’art iraniens : Double exposition
Leila Khalilzadeh
Lumière sur les films d’art iraniens, présenté dans le cadre du 38e Festival international du film sur l’art, offre une vitrine aux films iraniens sur l’art et aux films d’art iraniens. Ce programme d’une durée de six heures consiste en trois projections distinctes de films d’art iraniens produits ces dernières années, dont la plupart seront présentés en première à Montréal lors du FIFA 2020. Ces films ont été réalisés aussi bien par des réalisateurs et des réalisatrices de renom que par des cinéastes émergent.e.s, certain.e.s étant basé.e.s en Iran et d’autres issu.e.s de la diaspora. La diversité est au cœur de la sélection des films de Lumière sur les films d’art iraniens, avec plus de la moitié des films réalisés par des femmes. Ce programme entend offrir un aperçu de la richesse de l’art et de la culture perses.
Les films expérimentaux, les films d’art et les films sur les arts ont déjà une longue histoire dans le cinéma iranien, qui remonte aux années 1960. Puisant dans le registre des pionniers et des pionnières, les nouvelles générations ont produit une corpus d’œuvres qui ne se limite pas à une convention cinématographique ou aux tendances actuelles. Beaucoup de ces créateurs et de ces créatrices sont des artistes multidisciplinaires qui combinent l’esthétique du cinéma avec celle des arts visuels, de la littérature et de l’architecture. Si les artistes iranien.ne.s travaillant hors d’Iran ont bénéficié d’une liberté inconditionnelle dans leur expression artistique, ceux et celles qui opèrent en Iran ont réussi à trouver des façons subtiles d’exprimer leur pensée malgré les contraintes liées au traitement de certains sujets. Ces films ont en commun de mettre en scène un « œil curieux », soit une personne en quête de réponses qui questionne le monde qui l’entoure, défiant ce faisant les normes. Lumière sur les films d’art iraniens au FIFA 2020 fait dialoguer ces films et offre la chance au public de découvrir ces productions innovatrices.
Les deux films de ce programme sont axés sur la photographie. Ils présentent celle-ci comme un dispositif de documentation. Dans l’un, la caméra enregistre le monde tangible des événements ; dans l’autre, elle sert à capturer les rêves. Inspiré par un terme utilisé en photographie, Double Exposure expose à la fois l’histoire concrète et les rêves éphémères.
Films :
Land of Dreams - Shirin Neshat — 47 min 48 s
Fading Portraits — Ali Shilandari — 54 min 46 s
Programmé par Leila Khalilzadeh.
Ces programmes sont proposés dans le cadre du programme de commissaires émergent.e.s initié par Le FIFA et Momenta | Biennale de l’image, avec le soutien du Conseil des arts de Montréal.
Les films expérimentaux, les films d’art et les films sur les arts ont déjà une longue histoire dans le cinéma iranien, qui remonte aux années 1960. Puisant dans le registre des pionniers et des pionnières, les nouvelles générations ont produit une corpus d’œuvres qui ne se limite pas à une convention cinématographique ou aux tendances actuelles. Beaucoup de ces créateurs et de ces créatrices sont des artistes multidisciplinaires qui combinent l’esthétique du cinéma avec celle des arts visuels, de la littérature et de l’architecture. Si les artistes iranien.ne.s travaillant hors d’Iran ont bénéficié d’une liberté inconditionnelle dans leur expression artistique, ceux et celles qui opèrent en Iran ont réussi à trouver des façons subtiles d’exprimer leur pensée malgré les contraintes liées au traitement de certains sujets. Ces films ont en commun de mettre en scène un « œil curieux », soit une personne en quête de réponses qui questionne le monde qui l’entoure, défiant ce faisant les normes. Lumière sur les films d’art iraniens au FIFA 2020 fait dialoguer ces films et offre la chance au public de découvrir ces productions innovatrices.
Les deux films de ce programme sont axés sur la photographie. Ils présentent celle-ci comme un dispositif de documentation. Dans l’un, la caméra enregistre le monde tangible des événements ; dans l’autre, elle sert à capturer les rêves. Inspiré par un terme utilisé en photographie, Double Exposure expose à la fois l’histoire concrète et les rêves éphémères.
Films :
Land of Dreams - Shirin Neshat — 47 min 48 s
Fading Portraits — Ali Shilandari — 54 min 46 s
Programmé par Leila Khalilzadeh.
Ces programmes sont proposés dans le cadre du programme de commissaires émergent.e.s initié par Le FIFA et Momenta | Biennale de l’image, avec le soutien du Conseil des arts de Montréal.
Réalisation | Shirin Neshat, Ali Shilandari |
Réalisation
Leila Khalilzadeh
Leila Khalilzadeh est une cinéaste iranienne basée à Montréal. Elle a réalisé, écrit et produit un certain nombre de courts métrages de fiction, d’animation et de documentaires. Ses films ont été présentés dans de nombreux festivals de cinéma et lieux académiques et culturels à travers le monde, dont la Berlinale, le Festival du nouveau cinéma, le Festival international du documentaire et du court métrage de Bilbao et l’UCLA. Leila est titulaire d’une maîtrise en cinéma de l’Université d’art de Téhéran, en Iran. Elle termine actuellement son MFA en production cinématographique à l’Université Concordia et écrit son premier long métrage.
Les biographies ont été fournies par des tierces personnes.
Les biographies ont été fournies par des tierces personnes.