Pour cette 41e édition, Le FIFA a le plaisir d’accueillir la carte blanche de Fatima Zahra-Lakrissa, coprésentée avec le Centre culturel Marocain à Montréal
« Cette programmation est entièrement dédiée au Maroc et propose six œuvres non-fictionnelles qui explorent ce territoire de manière empirique et factuelle. À l’exception de deux d’entre elles, qui évoquent l’érosion de ce lien, toutes ces œuvres ont une intention documentaire. Les sujets abordés, les choix esthétiques adoptés et les positions prises par les artistes au cœur de leur recherche et de leur pratique artistique font également référence à cette intention. Celle-ci comprend des investigations, des entretiens, mais également des recherches documentaires (observations écrites, enregistrements audio ou vidéo, dessin, photographie). Si le terrain est appréhendé comme méthode de collecte de données, ou de production de récits et expériences, c’est par le biais de dispositifs souvent éloignés du modèle historique du cinéma direct à proprement parler que celui-ci est interrogé : en construisant un rapport au réel et au présent pleinement fondé sur la représentation artistique, qui, toutefois, ne renonce ni à la représentation factuelle de l’expérience, ni à la véracité et l’exactitude de(s) l’histoire(s) restituée(s). C’est aussi par le biais d’un travail de terrain que ces six artistes s’immergent dans un espace relationnel et établissent des rapports humains qui assurent leur engagement et leur participation active, parfois activiste et collective, dans le champ des pratiques sociales explorées. Les artistes conjuguent différentes formes d’interventions. Elles peuvent comprendre une situation, une rencontre, un événement, une performance, ayant toujours pour objectif d’encourager l’expression de subjectivités à travers la collecte et la restitution de souvenirs, l’expression d’un langage, véhiculé par la parole, la voix, le corps, pour engager divers intervenants dans le récit personnel de leur vécu, de leurs histoires et de leurs savoirs. »
- Fatima Zahra-Lakrissa avec la collaboration de Kenza Abdallaoui
Sans l’ombre d’un doute — Hassan Darsi. Maroc. 2020. 21 min. Arabe, français. Sous-titres français.
Atlantic Ragagar — Gilles Aubry. Suisse. 2022. 31 min. Français. Sous-titres anglais.
The Eiffel Towers — Ghita Skali. Maghreb. 2013. 12 min. Arabe, français. Sous-titres anglais.
Âabide l’kadia — Abdessamad El Montassir. Mauritanie / Maroc. 2023. 9 min. Arabe. Sous-titres français
Ishkawen. Deux cornes soufflant à polir l’horizon des événements — Karim Rafi. Maroc. 2022. 7 min. Sans dialogue.
Séquences de démarrage — Nassim Azarzar. Maroc. 2022. 2 min. Sans dialogue.
« Cette programmation est entièrement dédiée au Maroc et propose six œuvres non-fictionnelles qui explorent ce territoire de manière empirique et factuelle. À l’exception de deux d’entre elles, qui évoquent l’érosion de ce lien, toutes ces œuvres ont une intention documentaire. Les sujets abordés, les choix esthétiques adoptés et les positions prises par les artistes au cœur de leur recherche et de leur pratique artistique font également référence à cette intention. Celle-ci comprend des investigations, des entretiens, mais également des recherches documentaires (observations écrites, enregistrements audio ou vidéo, dessin, photographie). Si le terrain est appréhendé comme méthode de collecte de données, ou de production de récits et expériences, c’est par le biais de dispositifs souvent éloignés du modèle historique du cinéma direct à proprement parler que celui-ci est interrogé : en construisant un rapport au réel et au présent pleinement fondé sur la représentation artistique, qui, toutefois, ne renonce ni à la représentation factuelle de l’expérience, ni à la véracité et l’exactitude de(s) l’histoire(s) restituée(s). C’est aussi par le biais d’un travail de terrain que ces six artistes s’immergent dans un espace relationnel et établissent des rapports humains qui assurent leur engagement et leur participation active, parfois activiste et collective, dans le champ des pratiques sociales explorées. Les artistes conjuguent différentes formes d’interventions. Elles peuvent comprendre une situation, une rencontre, un événement, une performance, ayant toujours pour objectif d’encourager l’expression de subjectivités à travers la collecte et la restitution de souvenirs, l’expression d’un langage, véhiculé par la parole, la voix, le corps, pour engager divers intervenants dans le récit personnel de leur vécu, de leurs histoires et de leurs savoirs. »
- Fatima Zahra-Lakrissa avec la collaboration de Kenza Abdallaoui
Sans l’ombre d’un doute — Hassan Darsi. Maroc. 2020. 21 min. Arabe, français. Sous-titres français.
Atlantic Ragagar — Gilles Aubry. Suisse. 2022. 31 min. Français. Sous-titres anglais.
The Eiffel Towers — Ghita Skali. Maghreb. 2013. 12 min. Arabe, français. Sous-titres anglais.
Âabide l’kadia — Abdessamad El Montassir. Mauritanie / Maroc. 2023. 9 min. Arabe. Sous-titres français
Ishkawen. Deux cornes soufflant à polir l’horizon des événements — Karim Rafi. Maroc. 2022. 7 min. Sans dialogue.
Séquences de démarrage — Nassim Azarzar. Maroc. 2022. 2 min. Sans dialogue.
| Réalisation | Hassan Darsi, Gilles Aubry, Ghita Skali, Abdessamad El Montassir, Karim Rafi, Nassim Azarzar |
En partenariat avec
Séance
• Université Concordia - J.A. de Sève, LB-125, Pavillon J. W. McConnell
Samedi 18 mars 2023, 14:00 — 16:00
Image tirée du film Sans l’ombre d’un doute // Image from the film Sans l’ombre d’un doute
Image tirée du film Atlantic Ragagar // Image from the film Atlantic Ragagar
Image tirée du film The Eiffel Towers // Image from the film The Eiffel Towers
Image tirée du film Âabide l’kadia // Image from the film Âabide l’kadia
Image tirée du film Ishkawen. Deux cornes soufflant à polir l’horizon des événements // Image from the film Ishkawen. Deux cornes soufflant à polir l’horizon des événements
Image tirée du film Séquences de démarrage // Image from the film Séquences de démarrage
Image tirée du film Atlantic Ragagar // Image from the film Atlantic Ragagar
