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Présenté en salle uniquement.
Ce film fait partie du programme Toucher à distance de la section FIFA Expérimental.
du soleil, que ça existe, court-métrage de Charlotte Clermont, examine les temporalités par lesquelles le corps forme, porte et crée ce que nous traduisons comme étant le réel. S’articulant autour du désir, de la distance et du langage, ce projet textuel explore l’expansivité du langage, tout comme celle du paysage : en créant de l’espace dans le dialogue et en approchant les paysages comme des corps.
L’incapacité de percevoir, due aux voiles qui obscurcissent ou éclaircissent les images, est parfois ressentie dans des espaces presque effacés, parfois dans des espaces d’un noir velouté, ne révélant des détails qu’à travers le scintillement de la solarisation de la pellicule. Le rythme entre la lumière et l’obscurité fait écho aux mouvements de la mer, ajoutant des couches aqueuses et sensuelles au film, où les images semblent exister en dehors de l’espace souvent narratif du cinéma, devenant ainsi des peintures ou des photographies en mouvement.
L’atmosphère générale de ce court-métrage s’inspire de La Maladie de la mort (1982) de Marguerite Duras dans lequel l’auteure décrit, à la fin de son livre, comment une fenêtre donnant sur une mer sombre devient, la nuit, un élément central à son œuvre. – Charlotte Clermont
En présence de la réalisatrice Charlotte Clermont le 15 mars à Montréal.
Ce film fait partie du programme Toucher à distance de la section FIFA Expérimental.
du soleil, que ça existe, court-métrage de Charlotte Clermont, examine les temporalités par lesquelles le corps forme, porte et crée ce que nous traduisons comme étant le réel. S’articulant autour du désir, de la distance et du langage, ce projet textuel explore l’expansivité du langage, tout comme celle du paysage : en créant de l’espace dans le dialogue et en approchant les paysages comme des corps.
L’incapacité de percevoir, due aux voiles qui obscurcissent ou éclaircissent les images, est parfois ressentie dans des espaces presque effacés, parfois dans des espaces d’un noir velouté, ne révélant des détails qu’à travers le scintillement de la solarisation de la pellicule. Le rythme entre la lumière et l’obscurité fait écho aux mouvements de la mer, ajoutant des couches aqueuses et sensuelles au film, où les images semblent exister en dehors de l’espace souvent narratif du cinéma, devenant ainsi des peintures ou des photographies en mouvement.
L’atmosphère générale de ce court-métrage s’inspire de La Maladie de la mort (1982) de Marguerite Duras dans lequel l’auteure décrit, à la fin de son livre, comment une fenêtre donnant sur une mer sombre devient, la nuit, un élément central à son œuvre. – Charlotte Clermont
En présence de la réalisatrice Charlotte Clermont le 15 mars à Montréal.
Réalisation | Charlotte Clermont |
Textes | Charlotte Clermont, JJ Houle |
Direction de la photographie | Charlotte Clermont |
Production | Charlotte Clermont |
Direction musicale | Charlotte Clermont |
Montage | Charlotte Clermont |
Voix | Essi Pellikka |
Distribution | Charlotte Clermont |
Séance
• Université Concordia - J.A. de Sève, LB-125, Pavillon J. W. McConnell
Samedi 15 mars 2025, 17:30 — 18:20
Réalisation
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Charlotte Clermont
Titulaire d’une maîtrise en Time and Space de l’Academy of Fine Arts, University of the Arts Helsinki, Charlotte Clermont travaille entre Montréal et Helsinki. Son projet de maîtrise du soleil, que ça existe a été nominé au Nordic and Baltic Young Artist Award et a été financé par The Finnish Cultural Foundation. Ses œuvres ont été présentées au Canada et à l’international dans le cadre de festivals et d’expositions dont OPTICA, centre d’art contemporain et la section FIFA Expérimental du FIFA (Montréal, Canada), Fracto (Allemagne), Festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris (France), IFF Rotterdam (Pays-Bas), Künstlerhaus Bethanian (Allemagne), CROSSROADS (États-Unis), Arctic Moving Image and Film Festival (Norvège) et Edinburgh International Film Festival (Écosse). En 2025, elle sera artiste en résidence à Mustarinda (Finlande) et ÖRES (Finlande).
Notes biographiques fournies par l’équipe du film
Notes biographiques fournies par l’équipe du film
On Unshaped Dialogue (2023)
death by fantasies by mirrors (2022)
Lucina Annulata (2021)
dream less (2020)
death by fantasies by mirrors (2022)
Lucina Annulata (2021)
dream less (2020)