
« Men of the docks » est une vibrante célébration des héros anonymes de Manhattan. George Bellows, d’abord illustrateur de presse, est l’un des premiers artistes modernes des États-Unis, un chroniqueur de la ville au regard aiguisé. Il saisit la réalité crue de journaliers immigrants au pied des gratte-ciels d’une ville mythique, fantasme vivant du capitalisme.
Au début du 20ème siècle, l’île de Manhattan est le coeur battant de la métropole de New York, la deuxième agglomération urbaine au monde, après Londres. Ici naissent les symboles de l’American way of life. Tout s’accélère et s’agrandit, s’illumine, dans une recherche effrénée du bonheur moderne.
Georges Bellows a à peine trente lorsqu’il peint « Men of the docks », une scène réaliste mettant en scène un groupe de journaliers sur les quais de Brooklyn un jour de froid rigoureux. Comme des milliers d’immigrants européens ils espèrent une embauche improbable. Derrière eux, l’horizon vertical et infini des premiers gratte-ciels paraît inaccessible.
Chez Bellows, Manhattan est déjà un fantasme de ville, l’inconscient collectif du monde moderne.
Au début du 20ème siècle, l’île de Manhattan est le coeur battant de la métropole de New York, la deuxième agglomération urbaine au monde, après Londres. Ici naissent les symboles de l’American way of life. Tout s’accélère et s’agrandit, s’illumine, dans une recherche effrénée du bonheur moderne.
Georges Bellows a à peine trente lorsqu’il peint « Men of the docks », une scène réaliste mettant en scène un groupe de journaliers sur les quais de Brooklyn un jour de froid rigoureux. Comme des milliers d’immigrants européens ils espèrent une embauche improbable. Derrière eux, l’horizon vertical et infini des premiers gratte-ciels paraît inaccessible.
Chez Bellows, Manhattan est déjà un fantasme de ville, l’inconscient collectif du monde moderne.
Réalisation | Carlos Franklin |