See You Later / Au Revoir
Michael Snow
Présenté uniquement en salle
« L’action représentée ici est simple en soi : un homme (Snow lui-même) se lève de son bureau, met son manteau, dit au revoir à une femme qui tape à la dactylo à un bureau voisin et quitte la pièce. Mais ce qui ne prenait que 30 secondes en temps “réel” avait été enregistré avec une caméra vidéo Super Slo-Mo (développée pour les retransmissions sportives), puis traité avant le transfert final sur pellicule, pour être étendu à 18 minutes.
L’action mise en scène est intentionnellement banale, de sorte que l’extrême lenteur du changement concentre l’attention sur les détails les plus subtils, pour révéler une grâce et une beauté exceptionnelles, normalement cachées. Le son est également intégral, se résumant au bruit de la machine à écrire (ralenti, bien sûr, jusqu’à un grondement profond et mystérieux) et aux mots échangés par les deux protagonistes (lui : “Goodbye”, elle : “See You Later”).
L’idée de ce film est apparue à Michael Snow dès 1968, lorsque celle-ci s’est manifestée en entier dans son esprit, presque comme une vision. C’est l’offre fortuite d’accès à la caméra Super Slo-Mo en 1990 qui a finalement rendu son achèvement possible. » – Peggy Gale
Ce film fait partie du programme FOCUS MICHAEL SNOW de la section FIFA EXPÉRIMENTAL.
« L’action représentée ici est simple en soi : un homme (Snow lui-même) se lève de son bureau, met son manteau, dit au revoir à une femme qui tape à la dactylo à un bureau voisin et quitte la pièce. Mais ce qui ne prenait que 30 secondes en temps “réel” avait été enregistré avec une caméra vidéo Super Slo-Mo (développée pour les retransmissions sportives), puis traité avant le transfert final sur pellicule, pour être étendu à 18 minutes.
L’action mise en scène est intentionnellement banale, de sorte que l’extrême lenteur du changement concentre l’attention sur les détails les plus subtils, pour révéler une grâce et une beauté exceptionnelles, normalement cachées. Le son est également intégral, se résumant au bruit de la machine à écrire (ralenti, bien sûr, jusqu’à un grondement profond et mystérieux) et aux mots échangés par les deux protagonistes (lui : “Goodbye”, elle : “See You Later”).
L’idée de ce film est apparue à Michael Snow dès 1968, lorsque celle-ci s’est manifestée en entier dans son esprit, presque comme une vision. C’est l’offre fortuite d’accès à la caméra Super Slo-Mo en 1990 qui a finalement rendu son achèvement possible. » – Peggy Gale
Ce film fait partie du programme FOCUS MICHAEL SNOW de la section FIFA EXPÉRIMENTAL.
Montage | Michael Snow |
Séance
• Université Concordia - J.A. de Sève, LB-125, Pavillon J. W. McConnell
Samedi 25 mars 2023, 17:00 — 19:15
Réalisation
Michael Snow
Disponible en anglais seulement
Michael Snow worked in many mediums : film, photo-work, holographic work, music, bookworks, video and sound installation, sculpture, painting, drawing. His visual artworks are broadly collected and have been exhibited worldwide, including solo exhibitions at the National Gallery of Canada (Ottawa), The Hara Museum (Tokyo), The Museum of Modern Art (New York) and Centre Pompidou (Paris). His films have been shown extensively in festivals (London, New York, Rotterdam, Berlin) and are in such collections as the Oesterreichisches filmmuseum (Vienna) and Royal Belgian Film Archives (Brussels).
Snow was also a professional musician since the 1950s, and for thirty years focusing on free improvisation, with concerts in Canada, USA, Europe, Japan — usually with Toronto-based CCMC — and many recordings. Snow’s solo releases include compositions using multi-track studio recordings (The Last LP,1987, re-released as The Last LP CD, 1994) among others.
His work includes digital works such as the film *Corpus Callosum (2001) and interactive DVD ROM Anarchive 2‑Digital Snow (2002), an encyclopedia of Snow’s work in all mediums.
Snow considers his work “sensuous philosophy”. He asks, “What essential aspects of a medium distinguish it from other mediums?” The materials of cinema, for example, are light and duration, not movement or narrative.
He passed away on January 5, 2023.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film
Michael Snow worked in many mediums : film, photo-work, holographic work, music, bookworks, video and sound installation, sculpture, painting, drawing. His visual artworks are broadly collected and have been exhibited worldwide, including solo exhibitions at the National Gallery of Canada (Ottawa), The Hara Museum (Tokyo), The Museum of Modern Art (New York) and Centre Pompidou (Paris). His films have been shown extensively in festivals (London, New York, Rotterdam, Berlin) and are in such collections as the Oesterreichisches filmmuseum (Vienna) and Royal Belgian Film Archives (Brussels).
Snow was also a professional musician since the 1950s, and for thirty years focusing on free improvisation, with concerts in Canada, USA, Europe, Japan — usually with Toronto-based CCMC — and many recordings. Snow’s solo releases include compositions using multi-track studio recordings (The Last LP,1987, re-released as The Last LP CD, 1994) among others.
His work includes digital works such as the film *Corpus Callosum (2001) and interactive DVD ROM Anarchive 2‑Digital Snow (2002), an encyclopedia of Snow’s work in all mediums.
Snow considers his work “sensuous philosophy”. He asks, “What essential aspects of a medium distinguish it from other mediums?” The materials of cinema, for example, are light and duration, not movement or narrative.
He passed away on January 5, 2023.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film
Quelques films :
Cityscape (2019)
Inside the Art (2017)
Snow in Vienna (2012)
Cinématon (2011)
Puccini Conservato (2008)
SShtoorrty (2005)
WVLNT : Wavelength For Those Who Don’t Have the Time (2003)
Cityscape (2019)
Inside the Art (2017)
Snow in Vienna (2012)
Cinématon (2011)
Puccini Conservato (2008)
SShtoorrty (2005)
WVLNT : Wavelength For Those Who Don’t Have the Time (2003)