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Avant l’effondrement du Mont Blanc
Jacques Perconte
Présenté en salle uniquement.
Ce film fait partie du programme OFFFFFFFIFFFFFFFA — Vertige de l’après demain.
Dédié au massif éponyme du Mont Blanc, le film s’accompagne d’une question brûlante : sommes-nous les derniers à avoir la chance de voir le sommet du Mont Blanc ? Tout cela en réponse à l’augmentation des températures de la terre, qui entraîne la fonte des glaciers à un rythme accéléré.
Ce film fait partie du programme OFFFFFFFIFFFFFFFA — Vertige de l’après demain.
Dédié au massif éponyme du Mont Blanc, le film s’accompagne d’une question brûlante : sommes-nous les derniers à avoir la chance de voir le sommet du Mont Blanc ? Tout cela en réponse à l’augmentation des températures de la terre, qui entraîne la fonte des glaciers à un rythme accéléré.
Réalisation | Jacques Perconte |
Séance
• Agora Hydro-Québec (CO-R500), Pavillon Coeur des sciences
Samedi 15 mars 2025, 00:00 — 00:00
Réalisation
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Jacques Perconte
Né à Grenoble en 1974, Jacques Perconte vit et travaille entre Rotterdam et Paris.Depuis un peu plus de vingt-cinq ans, il développe une œuvre audiovisuelle et cinématographique où environnement et paysage sont les véhicules d’une esthétique qui bouleverse la vision autant que les technologies qu’elle met en œuvre.
Son travail navigue entre les salles de cinéma, les espaces d’exposition et la scène. Ses œuvres, même si elles revêtent diverses formes (film linéaire, film génératif, performance audiovisuelle, impression, installation) sont le résultat d’une recherche expérimentale continue. De la Normandie aux sommets des Alpes, des fins fonds de l’Écosse aux polders néerlandais, il parcourt et filme passionnément les éléments. Le surprenant universalisme formel, qui semble renvoyer visuellement à ce qu’était la peinture quand elle s’est saisie de la nature comme motif, nait de la relation entre le rythme délicat et l’apparente douceur des sujets et l’extrême technicité des images qui manifestent dans toutes leurs dimensions leur réalité numérique. L’énergie du geste de Perconte s’inscrit dans l’image fabriquée par la caméra et se révèle en se libérant de ses contraintes par le travail de nature technologique des images.
L’exploration avec l’informatique de l’internet et de la vidéo à la fin des années 90, le conduit à poser les bases d’une nouvelle esthétique en étant le premier artiste à avoir travaillé les images en mouvement par le détournement des méthodes de compressions numériques. Il est mondialement connu pour sa si singulière maîtrise des images. Jacques Perconte nous fait rentrer dans la nature même de la vidéo et de sa fabrication pour trouver de nouvelles proximités avec ses sensations. Grâce à la rétro-ingénierie et à la manipulation experte des technologies de codage et de stockage, le détournement des procédés high-tech de l’industrie audiovisuelle de Jacques Perconte dépasse la question technique et réussit à faire de ses paysages des fééries de couleur dont le succès critique et populaire va en grandissant.
Ce travail s’inscrit dans une histoire critique des représentations, de la peinture au cinéma. La tradition du paysage est envisagée dans une nouvelle primitivité permise par la technologie : Jacques Perconte nous révèle « le paysage de l’image plutôt que l’image du paysage ». C’est une approche esthétiquement inédite à partir des défauts de l’image numérique qui s’inscrit dans une réflexion sur la nécessaire réappropriation de la technique par les artistes face au déterminisme technologique des appareils de perception. Aussi, à partir de la peinture, de la performance, du cinéma, avec des œuvres linéaires ou génératives, le travail de Jacques Perconte prend des dimensions nouvelles, sonores, documentaires, dans des relations avec la réalité réinventées.
Notes biographiques fournies par le curateur du programme
Son travail navigue entre les salles de cinéma, les espaces d’exposition et la scène. Ses œuvres, même si elles revêtent diverses formes (film linéaire, film génératif, performance audiovisuelle, impression, installation) sont le résultat d’une recherche expérimentale continue. De la Normandie aux sommets des Alpes, des fins fonds de l’Écosse aux polders néerlandais, il parcourt et filme passionnément les éléments. Le surprenant universalisme formel, qui semble renvoyer visuellement à ce qu’était la peinture quand elle s’est saisie de la nature comme motif, nait de la relation entre le rythme délicat et l’apparente douceur des sujets et l’extrême technicité des images qui manifestent dans toutes leurs dimensions leur réalité numérique. L’énergie du geste de Perconte s’inscrit dans l’image fabriquée par la caméra et se révèle en se libérant de ses contraintes par le travail de nature technologique des images.
L’exploration avec l’informatique de l’internet et de la vidéo à la fin des années 90, le conduit à poser les bases d’une nouvelle esthétique en étant le premier artiste à avoir travaillé les images en mouvement par le détournement des méthodes de compressions numériques. Il est mondialement connu pour sa si singulière maîtrise des images. Jacques Perconte nous fait rentrer dans la nature même de la vidéo et de sa fabrication pour trouver de nouvelles proximités avec ses sensations. Grâce à la rétro-ingénierie et à la manipulation experte des technologies de codage et de stockage, le détournement des procédés high-tech de l’industrie audiovisuelle de Jacques Perconte dépasse la question technique et réussit à faire de ses paysages des fééries de couleur dont le succès critique et populaire va en grandissant.
Ce travail s’inscrit dans une histoire critique des représentations, de la peinture au cinéma. La tradition du paysage est envisagée dans une nouvelle primitivité permise par la technologie : Jacques Perconte nous révèle « le paysage de l’image plutôt que l’image du paysage ». C’est une approche esthétiquement inédite à partir des défauts de l’image numérique qui s’inscrit dans une réflexion sur la nécessaire réappropriation de la technique par les artistes face au déterminisme technologique des appareils de perception. Aussi, à partir de la peinture, de la performance, du cinéma, avec des œuvres linéaires ou génératives, le travail de Jacques Perconte prend des dimensions nouvelles, sonores, documentaires, dans des relations avec la réalité réinventées.
Notes biographiques fournies par le curateur du programme