Tous les chagrins deviennent-ils supportables si on en fait un conte ou si on les raconte ? La réalisatrice française Karine Birgé offre un récit touchant sur la décision de sa grand-mère de quitter la France pour recevoir l’aide médicale à mourir en Belgique à l’âge de 102 ans. À partir des traces sonores qu’elle en a gardées, elle convoque un petit théâtre de poupées et d’objets, réunit ses proches, ses amis, le docteur Frankenstein et Chantal Goya et retisse un monde autour de sa grand-mère partie dans une étrange quiétude. Une œuvre ingénieuse d’une grande poésie, incarnée par le montage-animation, combinant pudeur et émotion.
Autres festivals :
FIPADOC, Prix des jeunes européens, France (2024)
Les escales documentaires, France (2023)
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| Réalisation | Karine Birgé |
| Production | Michel Steyaert |
| Production déléguée | Cyril Bibas |
| Caméra | Choqueux Pierre |
| Image | Pierre Choqueux, Tom Gineyts |
Séances
• Musée national des beaux-arts du Québec - Auditorium Sandra et Alain Bouchard du Pavillon Pierre Lassonde
Samedi 23 mars 2024, 13:30 — 14:45
Réalisation
Karine Birgé
Karine Birgé naquit dans les brumes lorraines, sur cette terre qui porte encore les stigmates de la guerre. Enfant, elle jouait le long du chemin de fer et dans les bunkers, collectionnant les casques et les obus encore enfouis, ou bien promenait Lola sa chèvre au bord de la nationale.
Elle grandit un tout petit peu et s’en va errer à l’université. Elle rêve d’être hard rockeuse. Un soir elle prend un train pour Paris. Elle écume alors les bars, les restaurants mais derrière le comptoir pas devant ou parfois seulement. Un autre soir elle migre en Belgique pour étudier quelques années au Conservatoire royal de Liège. Après tout ça, arrivée à Bruxelles, elle vend des sushis, joue dans plusieurs spectacles et réalise des documentaires. Puis elle monte un gang avec Marie Delhaye : la compagnie Karyatides. Et ensemble, elles font du théâtre d’objet.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film
Elle grandit un tout petit peu et s’en va errer à l’université. Elle rêve d’être hard rockeuse. Un soir elle prend un train pour Paris. Elle écume alors les bars, les restaurants mais derrière le comptoir pas devant ou parfois seulement. Un autre soir elle migre en Belgique pour étudier quelques années au Conservatoire royal de Liège. Après tout ça, arrivée à Bruxelles, elle vend des sushis, joue dans plusieurs spectacles et réalise des documentaires. Puis elle monte un gang avec Marie Delhaye : la compagnie Karyatides. Et ensemble, elles font du théâtre d’objet.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film
Zeki (2014)
Dem Dikk (aller retour) (2010)
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Dans les mêmes séances
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