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II.
Présenté uniquement en salle

Ce film, tourné durant une résidence à la « Maison Blanche » (hvitahús), un ancien bâtiment d’entreposage de la glace d’un village isolé au nord-ouest de l’Islande, est le deuxième volet d’un triptyque élaboré par Alexandre Larose. L’œuvre s’inscrit dans le projet « scènes de ménage », que le cinéaste développe depuis quelques années. Il s’agit d’un ensemble de vignettes – des tableaux cinématographiques – construit autour de la gestuelle répétée du quotidien de ses parents. Larose présente ces scènes, tantôt comme plans-séquences, tantôt comme succession de plans découpés. Certaines ne mettent en scène qu’un seul parent, avec une insistance particulière sur la façon dont il ou elle négocie l’espace domestique. Avec ces tableaux, imaginés dans divers environnements et par un traitement spécifique au médium, l’artiste travaille à révéler la singularité des lieux, du mouvement des figures et du rapport entre les deux.

Ce film fait partie du programme PORTRAITS de la section FIFA EXPÉRIMENTAL.

En présence du réalisateur Alexandre Larose le 18 mars 2023 à l’Université Concordia à Montréal
Autre festival :
Festival PRISME #5, France (2022)
Réalisation Alexandre Larose
Interprètes Alexandre Larose

En partenariat avec

Séance

• Université Concordia - J.A. de Sève, LB-125, Pavillon J. W. McConnell
Samedi 18 mars 2023, 17:00 — 19:00
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Réalisation

Alexandre Larose

Alexandre Larose

Traversé, précisément, par une forme particulière de porosité avec le champ du documentaire, (le travail d’Alexandre Larose) constitue à la fois une investigation sensible et appareillée des catégories perceptives à travers lesquelles nous appréhendons le réel, et une rêverie éveillée sur les labyrinthes de la mémoire. Son parcours l’a ainsi amené à prêter une attention de plus en plus accrue aux formes d’empreintes élaborées par le film, et la notion même de documentation – que ce soit d’un lieu, d’une situation, d’une configuration architecturale, familiale ou mémorielle – y est centrale, tout en restant fondamentalement informée par les spécificités techniques du matériau qu’il emploie (…). La fonction de la technique dans son travail est donc déterminante, et Larose évoque lui-même volontiers ses films comme des projets prescrits par l’instrument.
-Éric Thouvenel, débordements

Notes biographiques fournies par l’équipe du film
I. / II. / III. — triptyque (20172022)
Saint Bathans Repetitions (2016)
brouillard #14 (2013)
Ville Marie (20062009)
930 (20042006)

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