Prix du meilleur essai, FIFA 2021
Christian Boltanski (1944 – 2021) est apparu vers la fin des années 1960, parmi le courant des artistes qui délaissaient la peinture et les disciplines traditionnelles. Bientôt reconnu comme une figure éminente, il a exposé dans les plus importants musées et galeries du monde. S’intéressant à l’histoire des êtres humains, il a interrogé les traces qu’ils laissent derrière eux : lieux et objets de la vie quotidienne, vêtements, documents, enregistrements, images… Ainsi, il a eu recours aux photos d’amateurs, aux albums de famille, aux clichés de presse. C’est dans quelques films et installations que Boltanski invente un univers singulier, d’une inspiration très sombre. Ses vidéos les plus récentes gardent la trace d’œuvres éphémères dans la nature. Il est peut-être avant tout le créateur d’une figure de l’artiste et de sa propre mythologie. C’est ce que montre Alain Fleischer dans son film commencé il y a un demi-siècle et qui se termine en 2020 à l’exposition rétrospective de Boltanski, Faire son temps, au Centre Pompidou. Un film exceptionnel qui témoigne aussi d’une amitié indéfectible entre le réalisateur et un artiste qui ne cesse de se réinventer.
Christian Boltanski (1944 – 2021) est apparu vers la fin des années 1960, parmi le courant des artistes qui délaissaient la peinture et les disciplines traditionnelles. Bientôt reconnu comme une figure éminente, il a exposé dans les plus importants musées et galeries du monde. S’intéressant à l’histoire des êtres humains, il a interrogé les traces qu’ils laissent derrière eux : lieux et objets de la vie quotidienne, vêtements, documents, enregistrements, images… Ainsi, il a eu recours aux photos d’amateurs, aux albums de famille, aux clichés de presse. C’est dans quelques films et installations que Boltanski invente un univers singulier, d’une inspiration très sombre. Ses vidéos les plus récentes gardent la trace d’œuvres éphémères dans la nature. Il est peut-être avant tout le créateur d’une figure de l’artiste et de sa propre mythologie. C’est ce que montre Alain Fleischer dans son film commencé il y a un demi-siècle et qui se termine en 2020 à l’exposition rétrospective de Boltanski, Faire son temps, au Centre Pompidou. Un film exceptionnel qui témoigne aussi d’une amitié indéfectible entre le réalisateur et un artiste qui ne cesse de se réinventer.
| Réalisation | Alain Fleischer |
| Production | Olivier Mille |
| Montage | Baptiste Evrard |
| Voix | Thomas Rouvillain |
| Son | Matthieu Desnos |
| Mixage | Ivan Gariel |
| Image | Alain Fleischer |
| Musique | Siegfried Canto |
Présent sur ces collections
Image tirée du film J’ai retrouvé Christian B. // Image from the film J’ai retrouvé Christian B.
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Réalisation
Alain Fleischer
Alain Fleischer est un écrivain, cinéaste, artiste et photographe. Après des études de lettres modernes, de linguistique, de sémiologie et d’anthropologie à la Sorbonne et à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, il a enseigné dans diverses universités – dont Paris III-Sorbonne nouvelle, Université du Québec à Montréal –, dans des écoles d’art, de cinéma et de photographie, et a dirigé de nombreuses master classes en France et à l’étranger. Lauréat de l’Académie de France à Rome. Docteur Honoris Causa de l’Université du Québec à Montréal. Docteur Honoris Causa de l’Université européenne des Sciences humaines de Vilnius, Lituanie. Prix Bernheim pour l’ensemble de l’œuvre littéraire en 2016. Sur mission du ministère de la Culture, il a créé Le Fresnoy — Studio national des arts contemporains dont il est aujourd’hui le directeur. Auteur d’une cinquantaine d’ouvrages de littérature (romans, recueils de nouvelles, essais), Prix Georges Dumézil de l’Académie française. Réalisateur de quelque trois cent cinquante films, dans des genres aussi divers que le long-métrage de fiction, le cinéma expérimental ou le documentaire d’art. Ses films ont été présentés dans de nombreux festivals internationaux comme Cannes, Berlin, Rotterdam, New York, Montréal, Venise ou Locarno. Il a été plusieurs fois primé au Festival international du Film sur l’art de Montréal qui lui a consacré un hommage en 2002. Des rétrospectives de ses films ont été présentées au Centre Pompidou, aux Galeries nationales du Jeu de Paume, au Festival du nouveau cinéma de Pesaro, à Anthology Films Archives, New York. Son œuvre d’artiste et de photographe est régulièrement montrée lors d’expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger, et a fait l’objet d’une rétrospective en 2003 à la Maison Européenne de la Photographie et au Centre Pompidou, avec la publication du catalogue La vitesse d’évasion (Editions Léo Scheer). Des expositions rétrospectives lui ont été consacrées aux Pays-Bas, en Espagne, au Brésil, à Cuba, au Canada, en Argentine, en Russie, en Ukraine, en Chine, entre autres. Alain Fleischer a représenté la France dans les biennales de Sydney (Australie), Kuan-Ju (Corée), La Havane (Cuba), Busan (Corée).
Les biographies ont été fournies par des tierces personnes.
Les biographies ont été fournies par des tierces personnes.
Minutes de silence (2018) ; Différent Trains (2014) ; Une photographie de la maison (2013) ; Anthony Caro, la sculpture comme religion (2008) ; Le Frivole et le Complexe – La Dentelle d’Alençon (2007) ; Pierre Klossowski ou l’éternel détour (1996) ; À la recherche de Christian B. (1990)
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