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Présenté en salle uniquement
Le cinéaste franco-suisse Barbet Schroeder offre un accès privilégié à son grand ami et complice Ricardo Cavallo, peintre français d’origine argentine. D’une esthétique remarquable, son nouveau documentaire présente le parcours d’un homme exceptionnel consacrant sa vie à la peinture avec simplicité et humilité, jusqu’à transmettre son savoir et sa passion aux enfants de son village breton de Saint-Jean-du-Doigt.
Entrevue avec Barbet Schroeder
Qu’est-ce qui vous a charmé en premier ? Ricardo Cavallo ou sa peinture ?
Les deux en même temps. Et c’était il y a plus de quarante ans, grâce à Karl Flinker, un grand amateur d’art, un libraire et galeriste qui était aussi un proche ami de ma mère. Depuis mon arrivée à Paris à l’âge de 11 ans, il était un peu comme mon père spirituel. Nous sommes toujours restés en contact et un jour, en 1982, il m’a dit que je devais rencontrer l’un de ses nouveaux peintres, devenu un ami et un véritable génie. C’est ainsi que j’ai grimpé les sept étages d’un immeuble à Neuilly, jusqu’à une petite chambre de bonne où Ricardo Cavallo vivait et avait installé son atelier. Sa peinture et sa personnalité m’ont captivé immédiatement. J’ai su tout de suite que l’on rencontre rarement des personnes comme lui dans une vie. Ricardo est quelqu’un d’une sensibilité extrême, d’une ouverture exceptionnelle aux autres, d’une générosité à chaque instant.
Par la suite, j’ai eu la chance d’être le premier à voir émerger la partie complètement secrète de son œuvre : les milliers de gouaches extraordinaires qui constituent ce qu’il appelle “l’imagination active”. J’ai également été tellement attiré par ses grandes peintures à l’huile qu’elles ont finalement orné la plupart des murs de tous mes appartements.
En 1982, vous étiez un jeune quadragénaire. Quelle était votre relation avec l’art, et avec la peinture en particulier ?
Au fil des ans, Karl m’avait introduit en détail auprès des peintres dont il publiait les livres, parmi eux, Paul Klee, et les portraits de Picasso. J’étais également complètement fasciné par Manet, Baudelaire et le cinéma.
Le cinéaste franco-suisse Barbet Schroeder offre un accès privilégié à son grand ami et complice Ricardo Cavallo, peintre français d’origine argentine. D’une esthétique remarquable, son nouveau documentaire présente le parcours d’un homme exceptionnel consacrant sa vie à la peinture avec simplicité et humilité, jusqu’à transmettre son savoir et sa passion aux enfants de son village breton de Saint-Jean-du-Doigt.
Entrevue avec Barbet Schroeder
Qu’est-ce qui vous a charmé en premier ? Ricardo Cavallo ou sa peinture ?
Les deux en même temps. Et c’était il y a plus de quarante ans, grâce à Karl Flinker, un grand amateur d’art, un libraire et galeriste qui était aussi un proche ami de ma mère. Depuis mon arrivée à Paris à l’âge de 11 ans, il était un peu comme mon père spirituel. Nous sommes toujours restés en contact et un jour, en 1982, il m’a dit que je devais rencontrer l’un de ses nouveaux peintres, devenu un ami et un véritable génie. C’est ainsi que j’ai grimpé les sept étages d’un immeuble à Neuilly, jusqu’à une petite chambre de bonne où Ricardo Cavallo vivait et avait installé son atelier. Sa peinture et sa personnalité m’ont captivé immédiatement. J’ai su tout de suite que l’on rencontre rarement des personnes comme lui dans une vie. Ricardo est quelqu’un d’une sensibilité extrême, d’une ouverture exceptionnelle aux autres, d’une générosité à chaque instant.
Par la suite, j’ai eu la chance d’être le premier à voir émerger la partie complètement secrète de son œuvre : les milliers de gouaches extraordinaires qui constituent ce qu’il appelle “l’imagination active”. J’ai également été tellement attiré par ses grandes peintures à l’huile qu’elles ont finalement orné la plupart des murs de tous mes appartements.
En 1982, vous étiez un jeune quadragénaire. Quelle était votre relation avec l’art, et avec la peinture en particulier ?
Au fil des ans, Karl m’avait introduit en détail auprès des peintres dont il publiait les livres, parmi eux, Paul Klee, et les portraits de Picasso. J’étais également complètement fasciné par Manet, Baudelaire et le cinéma.
Autre festival :
Locarno Film Festival, Suisse (2023)
Locarno Film Festival, Suisse (2023)
Réalisation | Barbet Schroeder |
Montage | Julie Lena |
Son | Elie Peyssard |
Mixage | Etienne Curchod |
Photographie | Victoria Clay |
Musique | Hans Appleqvist |
Séances
• Cinéma du Musée - Auditorium Maxwell-Cummings
Samedi 16 mars 2024, 17:30 — 19:30
• Musée national des beaux-arts du Québec - Auditorium Sandra et Alain Bouchard du Pavillon Pierre Lassonde
Mardi 19 mars 2024, 13:30 — 15:45
Réalisation
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Barbet Schroeder
Né le 26 août 1941 à Téhéran
1958 – 1963 : collabore aux Cahiers du Cinéma et à L’Air de Paris.
Assistant stagiaire de Jean-Luc Godard sur LES CARABINIERS
Réalise deux courts-métrages amateurs en 16 mm et noir et blanc
En 1962 il crée la société de production Les Films du Losange.
Produit les deux premiers Contes moraux d’Eric Rohmer.
Nominé Meilleur metteur en scène à l’Oscar et au Golden Globe pour LE MYSTERE VON BÜLOW
Barbet Schroeder a tenu par ailleurs, pour des amis, de nombreux petits rôles, notamment dans Les Carabiniers,La boulangere de Monceau, Paris vu par … (épisode Gare du Nord de Jean Rouch), Out One, Céline et Julie vont en bateau, Roberte ce soir, Bandini, Le flic de Berverly Hills 3, La reine Margot, Mars Attack, Paris je t’aime,Ne touchez pas la hache,Darjeeling (Wes Anderson).
Notes biographiques fournies par l’équipe du film
1958 – 1963 : collabore aux Cahiers du Cinéma et à L’Air de Paris.
Assistant stagiaire de Jean-Luc Godard sur LES CARABINIERS
Réalise deux courts-métrages amateurs en 16 mm et noir et blanc
En 1962 il crée la société de production Les Films du Losange.
Produit les deux premiers Contes moraux d’Eric Rohmer.
Nominé Meilleur metteur en scène à l’Oscar et au Golden Globe pour LE MYSTERE VON BÜLOW
Barbet Schroeder a tenu par ailleurs, pour des amis, de nombreux petits rôles, notamment dans Les Carabiniers,La boulangere de Monceau, Paris vu par … (épisode Gare du Nord de Jean Rouch), Out One, Céline et Julie vont en bateau, Roberte ce soir, Bandini, Le flic de Berverly Hills 3, La reine Margot, Mars Attack, Paris je t’aime,Ne touchez pas la hache,Darjeeling (Wes Anderson).
Notes biographiques fournies par l’équipe du film
Quelques Films :
Amnesia (2015)
Mad Men (2009)
Inju (2008)
L’avocat de la terreur (2007)
Calculs Meurtrier (2002)
Amnesia (2015)
Mad Men (2009)
Inju (2008)
L’avocat de la terreur (2007)
Calculs Meurtrier (2002)