Cette chorégraphie industrielle reflète la fascination de son réalisateur, Georges Gachot, pour les machines d’une industrie qui produit des boîtes en métal. Avec leurs sonorités, leurs rythmes, leurs souffles et leurs mouvements automatisés, les machines deviennent les musiciennes et les danseuses d’un spectacle qui permet à ce court-métrage de dérouler sa partition cinématographique. La bande sonore, constituée entièrement de sons issus des ateliers, est interprétée par des machines qui suivent les mouvements de danseurs de fer et de boulons dans cette majestueuse chorégraphie mécanique. L’homme qui a conçu et réalisé ces « monstres » de fer tient une place fragile dans ce monde métallique puissant, musical et esthétique. Mariage rythmé entre la force de l’image et la puissance du son.
Aussi présenté :
36e Festival International du Film sur l’Art, Canada (2018)
36e Festival International du Film sur l’Art, Canada (2018)
Réalisation | Georges Gachot |
Scénario | Georges Gachot |
Montage | Ruth Schläpfer |
Son | Balthasar Jucker |
Mixage | Jürg Von Allmen |
Photographie | Stéphane Kuthy |
Composition | Banda Cê |
Réalisation
Georges Gachot
Né à Neuilly-sur-Seine, Georges Gachot débute sa carrière en production publicitaire et comme assistant sonore, notamment pour le film Journey of Hope, lauréat d’un Oscar en 1990. En 1996, il commence à réaliser et à produire ses propres films qui jouissent d’une reconnaissance internationale, entre autres avec le prestigieux prix Italia qu’il reçoit en 2002 pour Martha Argerich, Evening Talks.
Where are You, Joao Gilberto ? (2018) ; O Samba (2014) ; L’ombrello di Beatocello (2012) ; Rio Sonata (2010) ; Maria Bethânia, Música é Perfume (2005) ; Money or Blood (2004) ; Martha Argerich, Evening Talks (2002) ; And The Beat Goes On (2000) ; Bach at the Pagoda (1997).