Ce film est présenté dans le cadre de la carte blanche offerte à Laurent Métivier, chef de l’audiovisuel à l’Opéra national de Paris.
« Je veux un trésor, qui les contient tous ! Je veux la jeunesse ! » Frustré par la quête futile du savoir, le vieux savant Faust vend son âme au diable en échange de la jeunesse éternelle et de la belle Marguerite… Gounod retravaille le mythe popularisé par Goethe pour s’attacher à l’histoire d’amour et magnifie la chute et le salut final de Marguerite. Son choix d’alléger la portée philosophique du récit lui permet de trouver un équilibre entre les scènes où le surnaturel fait appel au grand spectacle et un univers réglé par l’intériorité de l’action et des sentiments. La partition de Gounod est un tour de force d’invention mélodique, révélant dans l’écriture vocale l’art du compositeur à transmettre une émotion sincère et immédiate. Pour ses débuts à l’Opéra national de Paris, le metteur en scène allemand Tobias Kratzer livre une réflexion sur l’obsession pour la jeunesse éternelle de la société contemporaine. Grâce à un dispositif scénique élaboré, sa mise en scène oscille entre hyperréalisme et magie, entre le monde d’aujourd’hui et l’atmosphère mystérieuse du romantisme allemand.
— Un « Faust » diablement insolent (Le Figaro)
— Le nouveau « Faust » jubilatoire de Tobias Kratzer (Le Monde)
« Je veux un trésor, qui les contient tous ! Je veux la jeunesse ! » Frustré par la quête futile du savoir, le vieux savant Faust vend son âme au diable en échange de la jeunesse éternelle et de la belle Marguerite… Gounod retravaille le mythe popularisé par Goethe pour s’attacher à l’histoire d’amour et magnifie la chute et le salut final de Marguerite. Son choix d’alléger la portée philosophique du récit lui permet de trouver un équilibre entre les scènes où le surnaturel fait appel au grand spectacle et un univers réglé par l’intériorité de l’action et des sentiments. La partition de Gounod est un tour de force d’invention mélodique, révélant dans l’écriture vocale l’art du compositeur à transmettre une émotion sincère et immédiate. Pour ses débuts à l’Opéra national de Paris, le metteur en scène allemand Tobias Kratzer livre une réflexion sur l’obsession pour la jeunesse éternelle de la société contemporaine. Grâce à un dispositif scénique élaboré, sa mise en scène oscille entre hyperréalisme et magie, entre le monde d’aujourd’hui et l’atmosphère mystérieuse du romantisme allemand.
— Un « Faust » diablement insolent (Le Figaro)
— Le nouveau « Faust » jubilatoire de Tobias Kratzer (Le Monde)
Réalisation | Julien Condemine |
Auteur | Michel Carré, Jules Barbier |
Production | Fabienne Servan Shreiber, Laurence Miller, Laurent Metivier |
Artiste | Ermonela Jaho, Lorenzo Viotti, Christian Van Horn, Florian Sempey, Michèle Losier, Christian Helmer, Jean-Yves Chilot, Sylvie Brunet-Grupposo, Benjamin Bernheim |
Mise en scène | Tobias Kratzer |
Voix | Choeurs Opéra national de Paris |
Costumes | Tobias Sellmaier |
Décoration | Rainer Sellmaier |
Vidéo | Manuel Braun |
Lumières | Michael Bauer |
Musique | Orchestre Opéra national de Paris, Charles Gounod |
Séance
Réalisation
Julien Condemine
Julien Condemine est un réalisateur passionné de spectacle vivant. Depuis plus de 10 ans, il filme sur les plus grandes scènes en France et à l’étranger des spectacles de danse, des concerts, des pièces de théâtre et des opéras, en direct ou en recréation.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film
Notes biographiques fournies par l’équipe du film