Alors qu’il était en train de terminer son dernier film Silencieuses, le réalisateur belge Claude François nous a quittés le 2 décembre 2020. Claude François était un habitué du FIFA et plusieurs de ses films y ont été présentés. C’est pourquoi nous lui rendons hommage cette année en présentant quelques titres de sa filmographie. Ces choix ont été faits par André Joassin de la Cinémathèque Royale de Belgique, Xavier Canonne, et Martine Barbé de Image Création.
Ce texte de Pol Bury nous rappelle cet homme amoureux des arts :
« Claude François – L’art du regard décalé bien cadré
Une caméra vaut bien une brosse
Claude François naît au Congo ex-belge, à Stanleyville, l’actuelle Kisangani, le 30 septembre1940.
De 1959 à 1961, il fait des études de cinéma à l’École Nationale des Arts visuels (La Cambre) où il tourne son premier film, Songe à la douceur. En 1965, il fait la rencontre marquante du cinéaste Frédéric Geilfus qui l’associe dans le tournage d’un film consacré à la Maison du Peuple de Bruxelles de l’architecte Victor Horta.
Toute sa carrière il a signé des documentaires sur l’art.
Rappelons quelques titres. En 1994, Charles et Félicien sous-entendaient Baudelaire et Rops. Le désordre alphabétique en 2012 rappelait son intérêt pour le surréalisme. Le pavillon des douze en 2017 approchait douze peintures sorties de différents musées de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; les poètes et les écrivains comme Pierre Puttemans et Guy Goffette mêlaient aux images leurs mots. Il avait aussi réalisé le portrait d’un connaisseur hors catégorie de l’histoire du cinéma, Denis Marion. Enfin, il préparait un film sur la statuaire à Bruxelles. Claude François avait une culture encyclopédique et un humour délicieux, un peu décalé. Son regard vif posé sur vous semblait percer le secret de votre vie. En ricochet, vous gardiez le souvenir d’un homme affable et secret qui avait la politesse de ne pas imposer une présence qui aurait pu être écrasante, tant sa culture était vaste et son silence intelligent. Il s’est éteint le mercredi 2 décembre à l’âge de 80 ans. »
Silencieuses — Claude François. Belgique. 2021. 49 min. Français. Sous-titres anglais.
Le pavillon des douze — Claude François. Belgique. 2017. 49 min. Français. Sous-titres anglais.
Le désordre alphabétique — Claude François. Belgique. 2012. 50 min. Français.
La chaîne sans fin — Claude François. Belgique. 2003. 48 min. Français.
Charles et Félicien — Claude François. Belgique. 1994. 15 min. Français.
Le FIFA remercie Claudette Hould pour son apport à cet hommage au réalisateur Claude François (1940−2020).
Ce texte de Pol Bury nous rappelle cet homme amoureux des arts :
« Claude François – L’art du regard décalé bien cadré
Une caméra vaut bien une brosse
Claude François naît au Congo ex-belge, à Stanleyville, l’actuelle Kisangani, le 30 septembre1940.
De 1959 à 1961, il fait des études de cinéma à l’École Nationale des Arts visuels (La Cambre) où il tourne son premier film, Songe à la douceur. En 1965, il fait la rencontre marquante du cinéaste Frédéric Geilfus qui l’associe dans le tournage d’un film consacré à la Maison du Peuple de Bruxelles de l’architecte Victor Horta.
Toute sa carrière il a signé des documentaires sur l’art.
Rappelons quelques titres. En 1994, Charles et Félicien sous-entendaient Baudelaire et Rops. Le désordre alphabétique en 2012 rappelait son intérêt pour le surréalisme. Le pavillon des douze en 2017 approchait douze peintures sorties de différents musées de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; les poètes et les écrivains comme Pierre Puttemans et Guy Goffette mêlaient aux images leurs mots. Il avait aussi réalisé le portrait d’un connaisseur hors catégorie de l’histoire du cinéma, Denis Marion. Enfin, il préparait un film sur la statuaire à Bruxelles. Claude François avait une culture encyclopédique et un humour délicieux, un peu décalé. Son regard vif posé sur vous semblait percer le secret de votre vie. En ricochet, vous gardiez le souvenir d’un homme affable et secret qui avait la politesse de ne pas imposer une présence qui aurait pu être écrasante, tant sa culture était vaste et son silence intelligent. Il s’est éteint le mercredi 2 décembre à l’âge de 80 ans. »
Silencieuses — Claude François. Belgique. 2021. 49 min. Français. Sous-titres anglais.
Le pavillon des douze — Claude François. Belgique. 2017. 49 min. Français. Sous-titres anglais.
Le désordre alphabétique — Claude François. Belgique. 2012. 50 min. Français.
La chaîne sans fin — Claude François. Belgique. 2003. 48 min. Français.
Charles et Félicien — Claude François. Belgique. 1994. 15 min. Français.
Le FIFA remercie Claudette Hould pour son apport à cet hommage au réalisateur Claude François (1940−2020).
Réalisation | Claude François |