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Carte blanche : Yu Shimizu - VIPO - Tokyo

Carte blanche : Yu Shimizu — VIPO — Tokyo

Pour cette 40e édition, le FIFA est très honoré d’accueillir la carte blanche de Yu Shimizu, commissaire de film sur l’art basée à Tokyo.

« Ce programme propose 8 courts métrages réalisés par 4 cinéastes œuvrant dans le champ du film d’art et du documentaire. Shun Ikezoe traite de sujets familiers, sa mère par exemple, qu’il exprime au moyen d’images poétiques. Oscillation a été tourné à la veille des manifestations contre l’Amendement de la loi d’extradition à Hong Kong en 2019. Dans What is it that you said ?, Shun partage ses expériences personnelles sous forme de souvenirs épurés qui le mène à observer le monde tout autour de lui aussi bien qu’à plonger en lui-même. Œuvre qui remonte au début de la carrière de Kaori Oda, Thus A Noise Speaks recrée le moment où la réalisatrice a révélé son orientation sexuelle aux membres de sa famille ainsi que leurs réactions – tout cela interprété par les mêmes protagonistes devant la caméra. Cette approche du cinéma est également présente dans le travail plus récent de la cinéaste. Dans son tout dernier film, Night Train, elle évoque des rêves et des lieux lointains en faisant se chevaucher images et sons. Aya Kawazoe, dont le travail est caractérisé par une transgression du rêve, de la réalité et du temps, fait découvrir un nouveau langage visuel composé d’images et de sonorités à la fois délicates et audacieuses. Dans Humongous !, les souvenirs d’enfance du personnage fluctuent constamment entre le passé et le présent. Eri Saito, qui montre les différences de perception et l’ambiguïté de l’existence au moyen d’images, a remonté son installation vidéo en projection. home, sweet home explore la divergence entre les documents d’enfance d’Eri et les souvenirs qu’elle conserve. May all your wounds heal a été créé à partir de l’expérience de la douleur d’une autre personne vécue par Eri comme s’il s’agissait d’elle-même. Dans un monde où rêve et réalité se confondent, Shake : dreaming body est une tentative de confirmer les choses à l’aide des cinq sens. Dans la société japonaise, le système patriarcal persiste. Ces conventions sociales sont trop imposantes pour être confrontées par des individus, sans parler des difficultés de la vie au quotidien. Qu’essaient donc de saisir et d’exprimer ces jeunes artistes du Japon dans leurs œuvres ? J’aimerais vous faire découvrir quelques réponses dans ce programme. » ‑Yu Shimizu

What Is It That You Said ? — Shun Ikezoe. Japon. 2021. 20 min. Japonais, Chinois. Sous-titres anglais.
Thus A Noise Speaks — Kaori Oda. Japon. 2010. 38 min. Japonais. Sous-titres anglais.
home, sweet home — Eri Saito. Japon. 2013. 4 min. Sans dialogue.
Humongous ! Aya Kawazoe. Japon. 2020. 11 min. Japonais. Sous-titres anglais.
Oscillation — Shun Ikezoe. Japon, Hong Kong. 2020. 3 min. Sans dialogue.
May All Your Wounds Heal Eri Saito. Japon. 2021. 5 min. Sans dialogue
Shake : Dreaming Body — Eri Saito. Japon. 2018. 3 min. Sans dialogue
Night Train Kaori Oda. Japon, Bosnie-Herzégovine. 2021. 10 min. Sans dialogue.

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