The Reflecting Pool
Bill Viola
Ce film fait partie de la carte blanche de Aseman Sabet, co-présentée avec MUTEK.
Dans cette oeuvre marquante de l’histoire de la vidéo, tout mouvement et tout changement dans une représentation autrement immobile est confiné aux reflets sur la surface d’une piscine dans les bois. Suspendu dans le temps, un homme fait un saut au-dessus de l’eau, tandis que des techniques subtiles d’arrêt sur image et d’incrustation multiple réunissent des couches de temps disparates en une seule image, en cohérence. Comme le souligne Viola, The Reflecting Pool (1977−1979) « concerne l’émergence de l’individu dans le monde naturel – une sorte de baptême ».
Dans cette oeuvre marquante de l’histoire de la vidéo, tout mouvement et tout changement dans une représentation autrement immobile est confiné aux reflets sur la surface d’une piscine dans les bois. Suspendu dans le temps, un homme fait un saut au-dessus de l’eau, tandis que des techniques subtiles d’arrêt sur image et d’incrustation multiple réunissent des couches de temps disparates en une seule image, en cohérence. Comme le souligne Viola, The Reflecting Pool (1977−1979) « concerne l’émergence de l’individu dans le monde naturel – une sorte de baptême ».
| Réalisation | Bill Viola |
Courtesy of Electronic Arts Intermix (EAI), New York.
Réalisation
Bill Viola
Bill Viola est une figure majeure de l’art vidéo. Ses œuvres, qui ont reçu une reconnaissance internationale, se posent à la confluence de résonances allégoriques et d’une maîtrise virtuose de la technologie. Viola explore les systèmes temporels et optiques de la vidéo pour examiner de manière métaphorique les modes de perception et de cognition, pour tracer au final une quête symbolique de soi. Ses investigations ritualisées des phénomènes visuels et acoustiques, de l’illusion et de la réalité, aboutissent à une articulation poétique de la transcendance visionnaire. Des « poèmes visuels, des allégories dans le langage de la perception subjective », voilà comment Viola qualifie ses bandes vidéo.
La lumière et le temps sont les matériaux essentiels avec lesquels l’artiste mène sa quête métaphysique, parfois spirituelle, de la connaissance et de la définition de soi. Ramenés à l’état de matière, ils sont utilisés pour définir un langage symbolique de l’inconscient et de la conscience, du microcosme et du macrocosme, des paysages intérieurs et extérieurs. Se déployant sans langage parlé, imprégnées de transformations emblématiques et d’images archétypales, ses œuvres suggèrent des rêves subconscients ou des souvenirs pré-linguistiques. L’utilisation exceptionnelle de la technologie vidéo par Viola pour “sculpter” avec le temps est l’un de ses rares « effets spéciaux ». Les accélérations, les ralentis, les inversions, la durée et autres interventions temporelles acquièrent une signification métaphorique, évoquant les cycles du jour et de la nuit, de la naissance, de la vie, de la mort et du renouveau.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film
La lumière et le temps sont les matériaux essentiels avec lesquels l’artiste mène sa quête métaphysique, parfois spirituelle, de la connaissance et de la définition de soi. Ramenés à l’état de matière, ils sont utilisés pour définir un langage symbolique de l’inconscient et de la conscience, du microcosme et du macrocosme, des paysages intérieurs et extérieurs. Se déployant sans langage parlé, imprégnées de transformations emblématiques et d’images archétypales, ses œuvres suggèrent des rêves subconscients ou des souvenirs pré-linguistiques. L’utilisation exceptionnelle de la technologie vidéo par Viola pour “sculpter” avec le temps est l’un de ses rares « effets spéciaux ». Les accélérations, les ralentis, les inversions, la durée et autres interventions temporelles acquièrent une signification métaphorique, évoquant les cycles du jour et de la nuit, de la naissance, de la vie, de la mort et du renouveau.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film
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