Présenté en salle uniquement
À travers le temps et des paysages variés, quatre personnages tissent une toile d’histoires explorant la résilience humaine face aux bouleversements environnementaux. Marie, aux prises avec un questionnement obsessionnel et déchirant de jeune mère face à un futur sans issue pour son enfant, transforme son anxiété en un militantisme passionné. Terence, réfugié climatique, confie son sort à des étrangers, espérant trouver asile au nord. McKenzie, agent de la sécurité d’État, brise les chaînes du système afin de reprendre le contrôle de son destin et enfin se sentir vivre. Enfin, Kira, militaire, déserte l’armée pour se joindre à une tribu nomade, gardienne de valeurs humanistes.
Dans ce film photographique innovant signé François Delisle, les parcours de ces quatre personnages s’entrelacent à travers des images saisissantes, offrant une réflexion profonde sur les enjeux de la crise climatique. Le Temps, fable sur la crise climatique, transcende les frontières artistiques et engage un dialogue nécessaire entre notre passé, notre présent et notre avenir.
Mot de la réalisation :
Ces dernières années, l’intensification des débats sur le changement climatique et ses conséquences a donné lieu à une résurgence du futur dans l’espace public. Nous n’avons jamais fait autant de place à ce que pourrait être le monde en 2050, 2060, et même au-delà. Cependant, malgré cette préoccupation croissante, pourquoi semblons-nous être figés dans l’inaction face aux menaces du réchauffement climatique ? N’est-il pas temps, dans un monde partagé entre hégémonie et survie, où le superflu l’emporte sur le nécessaire, où l’on confond plaisir et bonheur, où l’on commente plus qu’on n’agit, qu’émerge un nouvel imaginaire qui nous aide à ne pas désespérer et à reprendre pied ? Alors que la science sonne l’alarme depuis des décennies sur l’état de la planète, je crois que l’art doit s’engager à construire une culture de résistance en créant de nouveaux récits. Les chiffres des études scientifiques, les nouvelles météorologiques, tout cela doit maintenant être incarné et éprouvé par les sens.
Dans la bataille contre le changement climatique, il ne s’agit plus seulement d’informer, mais de toucher les gens dans leur sensibilité. Car il existe une distinction entre simplement savoir et réellement ressentir. Ce que vous avez peut-être aperçu brièvement, entendu d’une oreille distraite, peut vous laisser indifférent. Cependant, lorsque vous ressentez cette chose, le choc peut être inévitablement douloureux. C’est ce que je tente d’accomplir avec Le temps : que le spectateur se laisse porter ou prendre par les images et les voix, qu’il plonge dans le film et qu’il soit ultimement pris au ventre. Qu’au-delà des considérations esthétiques ou politiques, je puisse lui permettre de regarder en face ce dont, habituellement, il se détourne, et qu’ultimement, il y ait une rencontre. Avec ce film, je veux m’adresser à l’intelligence, mais aussi aux tripes et aux poings. En somme, je veux provoquer, sinon bouleverser durablement. Voilà pourquoi Le temps existe.
- François Delisle
En présence du réalisateur et producteur François Delisle et de la distributrice Stéphanie Demers le 21 mars à Montréal.
À travers le temps et des paysages variés, quatre personnages tissent une toile d’histoires explorant la résilience humaine face aux bouleversements environnementaux. Marie, aux prises avec un questionnement obsessionnel et déchirant de jeune mère face à un futur sans issue pour son enfant, transforme son anxiété en un militantisme passionné. Terence, réfugié climatique, confie son sort à des étrangers, espérant trouver asile au nord. McKenzie, agent de la sécurité d’État, brise les chaînes du système afin de reprendre le contrôle de son destin et enfin se sentir vivre. Enfin, Kira, militaire, déserte l’armée pour se joindre à une tribu nomade, gardienne de valeurs humanistes.
Dans ce film photographique innovant signé François Delisle, les parcours de ces quatre personnages s’entrelacent à travers des images saisissantes, offrant une réflexion profonde sur les enjeux de la crise climatique. Le Temps, fable sur la crise climatique, transcende les frontières artistiques et engage un dialogue nécessaire entre notre passé, notre présent et notre avenir.
Mot de la réalisation :
Ces dernières années, l’intensification des débats sur le changement climatique et ses conséquences a donné lieu à une résurgence du futur dans l’espace public. Nous n’avons jamais fait autant de place à ce que pourrait être le monde en 2050, 2060, et même au-delà. Cependant, malgré cette préoccupation croissante, pourquoi semblons-nous être figés dans l’inaction face aux menaces du réchauffement climatique ? N’est-il pas temps, dans un monde partagé entre hégémonie et survie, où le superflu l’emporte sur le nécessaire, où l’on confond plaisir et bonheur, où l’on commente plus qu’on n’agit, qu’émerge un nouvel imaginaire qui nous aide à ne pas désespérer et à reprendre pied ? Alors que la science sonne l’alarme depuis des décennies sur l’état de la planète, je crois que l’art doit s’engager à construire une culture de résistance en créant de nouveaux récits. Les chiffres des études scientifiques, les nouvelles météorologiques, tout cela doit maintenant être incarné et éprouvé par les sens.
Dans la bataille contre le changement climatique, il ne s’agit plus seulement d’informer, mais de toucher les gens dans leur sensibilité. Car il existe une distinction entre simplement savoir et réellement ressentir. Ce que vous avez peut-être aperçu brièvement, entendu d’une oreille distraite, peut vous laisser indifférent. Cependant, lorsque vous ressentez cette chose, le choc peut être inévitablement douloureux. C’est ce que je tente d’accomplir avec Le temps : que le spectateur se laisse porter ou prendre par les images et les voix, qu’il plonge dans le film et qu’il soit ultimement pris au ventre. Qu’au-delà des considérations esthétiques ou politiques, je puisse lui permettre de regarder en face ce dont, habituellement, il se détourne, et qu’ultimement, il y ait une rencontre. Avec ce film, je veux m’adresser à l’intelligence, mais aussi aux tripes et aux poings. En somme, je veux provoquer, sinon bouleverser durablement. Voilà pourquoi Le temps existe.
- François Delisle
En présence du réalisateur et producteur François Delisle et de la distributrice Stéphanie Demers le 21 mars à Montréal.
| Réalisation | François Delisle |
| Direction de la photographie | François Delisle |
| Production | François Delisle |
| Direction musicale | Robert Marcel Lepage |
| Direction artistique | Geneviève Lizotte |
| Montage | François Delisle |
| Mixage | Bernard Gariépy Strobl |
En partenariat avec
Présent sur ces collections
Séance
• Cinéma du Musée - Auditorium Maxwell-Cummings
Vendredi 21 mars 2025, 19:30 — 21:04
Réalisation
François Delisle
Né à Montréal en 1967, François Delisle débute en réalisant plusieurs courts métrages entre 1987 et 1991. Son premier long métrage, “Ruth” (1994), soulève l’enthousiasme de la critique et fait connaître son réalisateur au Canada et en Europe. Il fonde en 2003 la société de production Films 53⁄12 et produit son deuxième film, “Le bonheur c’est une chanson triste” (2004), qui récoltera plusieurs prix et une reconnaissance internationale. Ses films subséquents, “Toi” (2007) et “2 fois une femme” (2010), suivront ce même parcours. “Le météore” (2013), puis “Chorus” (2015), seront présentés au Festival de Sundance et à la Berlinale. Le succès de ces deux films aura des répercussions internationales importantes, autant par leur présence en festivals que lors de leurs sorties en salle dans plusieurs pays du monde. En 2019 et 2020, il réalise “Cash nexus”, son septième long-métrage, puis “CHSLD”, un court-métrage documentaire sur sa mère rendue au crépuscule de sa vie. Depuis plus de 30 ans, François Delisle explore la condition humaine par un cinéma personnel sans compromis.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film
Notes biographiques fournies par l’équipe du film
Quelques films :
CHSLD (2020)
Cash nexus (2019)
Chorus (2015)
Le météore (2013)
2 fois une femme (2010)
CHSLD (2020)
Cash nexus (2019)
Chorus (2015)
Le météore (2013)
2 fois une femme (2010)
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