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L’artiste chinois et australien Jiawei Shen a un plan ambitieux : créer une peinture monumentale de 130 mètres carrés retraçant l’histoire tumultueuse du communisme. Sa femme, Lan Wang, artiste elle aussi, estime que c’est un défi insensé. Pourtant, son soutien indéfectible joue un rôle clé dans la mission presque obsessionnelle de Jiawei. Le film explore non seulement la décennie que Jiawei consacre à l’étude de la Révolution culturelle chinoise, mais aussi sa relation avec Lan, un lien forgé pendant cette époque chaotique. À travers des centaines de portraits et des réinterprétations d’œuvres emblématiques, Jiawei réussira-t-il à achever sa Tour de Babel tout en prenant le risque de la présenter au monde ?
Mot de réalisation :
Depuis qu’en avril 2012, Jiawei m’a parlé pour la première fois de son projet ambitieux et un peu fou de peindre une monumentale Tour de Babel retraçant l’histoire du communisme mondial, j’ai été fasciné par cette idée. Nous avons commencé à filmer Jiawei et sa famille en décembre de cette même année, et depuis, nos vies se sont entremêlées.
J’avais déjà eu l’occasion de visiter la Chine à plusieurs reprises avec ma femme Cathy Li (RIP), et nous y avions tourné avec l’artiste Zhou Xiaoping pour mon film Ochre and Ink (2011). Plus tard, en 2015, nous avons reçu un financement d’urgence pour tourner à Pékin avec Jiawei et sa famille, lors de la Biennale d’Art de Pékin et dans d’autres lieux significatifs.
L’histoire de Jiawei et Lan, depuis leur jeunesse sous la Révolution culturelle dans la Chine de Mao, leur relation improbable, jusqu’à leur migration en Australie à la fin des années 1980, est emblématique du parcours de nombreux sino-australien·nes. Mais elle est rendue encore plus captivante par leur immense talent artistique et leur réputation prestigieuse. À travers leur propre histoire et la Tour de Babel de Jiawei, nous pouvons ressentir de l’intérieur le monde dramatique et souvent traumatisant du communisme au XX ? siècle. De la vision utopique du socialisme à des aventures extraordinaires et des amitiés profondes, en passant par la misère du Goulag glacé, ce film nous offre une fenêtre sur les vies de millions de personnes.
Bien que le sujet soit grave, Jiawei et Lan racontent leur parcours avec beaucoup d’humour, illustrant l’absurdité de la vie dans la Chine révolutionnaire, où si peu de choses faisaient sens pour celles et ceux qui vivaient au rythme des bouleversements constants. On retrouve également cet humour surréaliste dans la Tour de Babel de Jiawei, où personnalités célèbres, œuvres d’art, histoires d’amour et batailles se disputent un espace sur les murs de son immense atelier, caché dans la paisible ville côtière de Bundeena, en Nouvelle-Galles du Sud.
Welcome To Babel est une occasion rare d’expérimenter l’art et l’histoire dans un film qui allie drame et divertissement, grâce à une narration plurielle portée par des valeurs de production exceptionnelles, sublimée par la photographie de Peter Coleman, le montage brillant de Karen Johnson, et une magnifique bande originale signée Caitlin Yeo.
- James Bradley
En présence de l’équipe du film le 15 mars à Montréal.
Mot de réalisation :
Depuis qu’en avril 2012, Jiawei m’a parlé pour la première fois de son projet ambitieux et un peu fou de peindre une monumentale Tour de Babel retraçant l’histoire du communisme mondial, j’ai été fasciné par cette idée. Nous avons commencé à filmer Jiawei et sa famille en décembre de cette même année, et depuis, nos vies se sont entremêlées.
J’avais déjà eu l’occasion de visiter la Chine à plusieurs reprises avec ma femme Cathy Li (RIP), et nous y avions tourné avec l’artiste Zhou Xiaoping pour mon film Ochre and Ink (2011). Plus tard, en 2015, nous avons reçu un financement d’urgence pour tourner à Pékin avec Jiawei et sa famille, lors de la Biennale d’Art de Pékin et dans d’autres lieux significatifs.
L’histoire de Jiawei et Lan, depuis leur jeunesse sous la Révolution culturelle dans la Chine de Mao, leur relation improbable, jusqu’à leur migration en Australie à la fin des années 1980, est emblématique du parcours de nombreux sino-australien·nes. Mais elle est rendue encore plus captivante par leur immense talent artistique et leur réputation prestigieuse. À travers leur propre histoire et la Tour de Babel de Jiawei, nous pouvons ressentir de l’intérieur le monde dramatique et souvent traumatisant du communisme au XX ? siècle. De la vision utopique du socialisme à des aventures extraordinaires et des amitiés profondes, en passant par la misère du Goulag glacé, ce film nous offre une fenêtre sur les vies de millions de personnes.
Bien que le sujet soit grave, Jiawei et Lan racontent leur parcours avec beaucoup d’humour, illustrant l’absurdité de la vie dans la Chine révolutionnaire, où si peu de choses faisaient sens pour celles et ceux qui vivaient au rythme des bouleversements constants. On retrouve également cet humour surréaliste dans la Tour de Babel de Jiawei, où personnalités célèbres, œuvres d’art, histoires d’amour et batailles se disputent un espace sur les murs de son immense atelier, caché dans la paisible ville côtière de Bundeena, en Nouvelle-Galles du Sud.
Welcome To Babel est une occasion rare d’expérimenter l’art et l’histoire dans un film qui allie drame et divertissement, grâce à une narration plurielle portée par des valeurs de production exceptionnelles, sublimée par la photographie de Peter Coleman, le montage brillant de Karen Johnson, et une magnifique bande originale signée Caitlin Yeo.
- James Bradley
En présence de l’équipe du film le 15 mars à Montréal.
Autre festival :
Sydney Film Festival, Prix Documentary Australia, Australie (2024)
Sydney Film Festival, Prix Documentary Australia, Australie (2024)
Réalisation | James Bradley |
Scénario | James Bradley |
Montage | Karen Johnson |
Interprètes | Jiawei Shen, Lan Wang |
Son | Liam Egan |
Présent sur ces collections
Séance
• Université Concordia - J.A. de Sève, LB-125, Pavillon J. W. McConnell
Samedi 15 mars 2025, 19:30 — 21:09
Réalisation
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James Bradley
Disponible en anglais seulement
James Bradley has worked in film and TV for over 45 years, variously as a writer, producer, director and editor of numerous documentary films and series. He has a reputation for telling powerful stories and a passion for cross-cultural collaboration.
His many editing credits include a slate of award-winning Australian Indigenous projects including the dramatic feature “Radiance” and documentaries “Dhakiyarr vs The King”, “5 Seasons”, “In My Father’s Country”, “art + soul”, and “Mr Patterns”, for which he received the 2005 AFI Editing Award.
He co-directed “50 Years of Silence” which won the 1994 AFI Best Documentary Award and in 2011 produced and directed the award-winning short documentary “Ochre and Ink”, the story of Chinese-Australian artist Zhou Xiaoping’s 23-year collaboration with Aboriginal artists. James also produced the documentaries “Destiny In Alice”, “Blown Away”, and “Under a Pagan Sky” for ABC TV, and has taught film production and editing at several Film Schools and Universities in Sydney.
In 2019 James received the prestigious Stanley Hawes Award for Outstanding Contribution to the Australia Documentary industry. In 2024 James completed his first feature documentary as director, “Welcome To Babel”, which premiered at the 2024 Sydney Film Festival, winning the Documentary Australia Award.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film et éditées par Le FIFA
James Bradley has worked in film and TV for over 45 years, variously as a writer, producer, director and editor of numerous documentary films and series. He has a reputation for telling powerful stories and a passion for cross-cultural collaboration.
His many editing credits include a slate of award-winning Australian Indigenous projects including the dramatic feature “Radiance” and documentaries “Dhakiyarr vs The King”, “5 Seasons”, “In My Father’s Country”, “art + soul”, and “Mr Patterns”, for which he received the 2005 AFI Editing Award.
He co-directed “50 Years of Silence” which won the 1994 AFI Best Documentary Award and in 2011 produced and directed the award-winning short documentary “Ochre and Ink”, the story of Chinese-Australian artist Zhou Xiaoping’s 23-year collaboration with Aboriginal artists. James also produced the documentaries “Destiny In Alice”, “Blown Away”, and “Under a Pagan Sky” for ABC TV, and has taught film production and editing at several Film Schools and Universities in Sydney.
In 2019 James received the prestigious Stanley Hawes Award for Outstanding Contribution to the Australia Documentary industry. In 2024 James completed his first feature documentary as director, “Welcome To Babel”, which premiered at the 2024 Sydney Film Festival, winning the Documentary Australia Award.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film et éditées par Le FIFA
Ochre and Ink (2011)
50 Years Of Silence (1994)
The Same Stream (1981)
50 Years Of Silence (1994)
The Same Stream (1981)