Présenté en salle uniquement
Ce film fait partie du programme Autochtonies des Amériques
Le travail est centré sur l’idée du trayenko (cascade) dans la cosmovision mapuche. Le trayenko est un espace vital et sacré pour de nombreuses pratiques du peuple mapuche ; le flux de l’eau, en particulier celui du trayenko, revêt une importance primordiale et est lié au lawen – les plantes médicinales qui poussent près des cours d’eau. Dans la performance, le travail propose une réflexion sur le corps au sein de l’immensité de la nature.
Ce film fait partie du programme Autochtonies des Amériques
Le travail est centré sur l’idée du trayenko (cascade) dans la cosmovision mapuche. Le trayenko est un espace vital et sacré pour de nombreuses pratiques du peuple mapuche ; le flux de l’eau, en particulier celui du trayenko, revêt une importance primordiale et est lié au lawen – les plantes médicinales qui poussent près des cours d’eau. Dans la performance, le travail propose une réflexion sur le corps au sein de l’immensité de la nature.
Séance
• Office national du film du Canada - Salle Alanis-Obomsawin
Lundi 17 mars 2025, 20:00 — 21:11
Réalisation
Seba Calfuqueo
Sebastiana (Seba) Calfuqueo (elle/elle, Santiago du Chili, 1991), artiste mapuche trans et commissaire de l’Espacio218 à Santiago du Chili.
Elle fait partie du collectif mapuche Rangiñtulewfü et de la Revista Yene. À travers son œuvre, Calfuqueo puise dans son héritage culturel et son expérience de vie comme point de départ pour proposer une réflexion critique sur les dynamiques sociales, culturelles et politiques qui entourent le sujet mapuche dans la société chilienne contemporaine et latino-américaine. Sa pratique artistique se déploie à travers la performance, l’installation, la céramique et la vidéo afin d’analyser les similitudes et différences culturelles entre les cosmovisions autochtones et la pensée occidentale, ainsi que les stéréotypes qui en découlent. Parallèlement, elle confronte les impositions coloniales à travers la recherche et un large éventail de techniques et de ressources visuelles. Son travail aborde également des thématiques telles que le féminisme, les études de genre et les droits environnementaux, dans une perspective des premières nations ancrée dans une vision incarnée. En matière de droits environnementaux, Calfuqueo propose une réflexion contemporaine sur les relations entre l’humain et ce que nous considérons comme la nature, développant un point de rupture où ces deux concepts peuvent coexister. L’artiste cherche à déconstruire la vision anthropocentrique du paysage comme un espace que l’humain habite ou exploite, afin d’inviter le spectateur à repenser les relations imposées que nous entretenons avec la nature. Son œuvre fait partie des collections du TATE Modern (Angleterre), du Centre Pompidou (France), du Denver Art Museum (États-Unis), du Musée MALBA (Argentine), du Musée Thyssen-Bornemisza (Espagne), de la Collection KADIST (France), du Museu de Arte Contemporânea do Rio Grande do Sul – MAC RS (Brésil), du Musée National des Beaux-Arts (Chili) et du MAC (Chili). Elle a été invitée en tant qu’artiste à la Biennale de Venise (2024), à la Biennale du Whitney (2024), à la 34e Biennale de São Paulo (2021), à la 12e Biennale du Mercosur (2020) et à la 22e Biennale Paiz (2020).
Lauréate de plusieurs prix, elle a reçu le Prix de la Fondation FAVA en 2018, le Fractal Fellowships Program d’Eyebeam en 2020, le Prix de la Fondation Ama Amoedo FAARA en 2023 et le Prix Cuervo à Zona Maco en 2024.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film et éditées par Le FIFA
Elle fait partie du collectif mapuche Rangiñtulewfü et de la Revista Yene. À travers son œuvre, Calfuqueo puise dans son héritage culturel et son expérience de vie comme point de départ pour proposer une réflexion critique sur les dynamiques sociales, culturelles et politiques qui entourent le sujet mapuche dans la société chilienne contemporaine et latino-américaine. Sa pratique artistique se déploie à travers la performance, l’installation, la céramique et la vidéo afin d’analyser les similitudes et différences culturelles entre les cosmovisions autochtones et la pensée occidentale, ainsi que les stéréotypes qui en découlent. Parallèlement, elle confronte les impositions coloniales à travers la recherche et un large éventail de techniques et de ressources visuelles. Son travail aborde également des thématiques telles que le féminisme, les études de genre et les droits environnementaux, dans une perspective des premières nations ancrée dans une vision incarnée. En matière de droits environnementaux, Calfuqueo propose une réflexion contemporaine sur les relations entre l’humain et ce que nous considérons comme la nature, développant un point de rupture où ces deux concepts peuvent coexister. L’artiste cherche à déconstruire la vision anthropocentrique du paysage comme un espace que l’humain habite ou exploite, afin d’inviter le spectateur à repenser les relations imposées que nous entretenons avec la nature. Son œuvre fait partie des collections du TATE Modern (Angleterre), du Centre Pompidou (France), du Denver Art Museum (États-Unis), du Musée MALBA (Argentine), du Musée Thyssen-Bornemisza (Espagne), de la Collection KADIST (France), du Museu de Arte Contemporânea do Rio Grande do Sul – MAC RS (Brésil), du Musée National des Beaux-Arts (Chili) et du MAC (Chili). Elle a été invitée en tant qu’artiste à la Biennale de Venise (2024), à la Biennale du Whitney (2024), à la 34e Biennale de São Paulo (2021), à la 12e Biennale du Mercosur (2020) et à la 22e Biennale Paiz (2020).
Lauréate de plusieurs prix, elle a reçu le Prix de la Fondation FAVA en 2018, le Fractal Fellowships Program d’Eyebeam en 2020, le Prix de la Fondation Ama Amoedo FAARA en 2023 et le Prix Cuervo à Zona Maco en 2024.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film et éditées par Le FIFA
Dans la même séance
Office national du film du Canada - Salle Alanis-Obomsawin
Lundi 17 mars 2025, 20:00
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