Algérie Couleurs
Djouhra Abouda, Alain Bonnamy
Présenté en salle uniquement.
Ce film fait partie du programme Carte Blanche au Centre Pompidou.
Dans les années 1970, Djouhra Abouda développe un projet cinématographique au sein des laboratoires de l’Université de Vincennes, en collaboration avec l’architecte Alain Bonnamy (1947). Foyer de la contestation étudiante en 1968, Vincennes demeure à cette époque un lieu d’effervescence intellectuelle, où les cours de Gilles Deleuze et Jean-François Lyotard marqueront profondément une génération. Leur collaboration donnera naissance à trois films, dans lesquels ils expérimentent le croisement des formes, des couleurs et des sonorités, tout en inscrivant leur engagement politique et militant contre le racisme, l’exclusion et le capitalisme destructeur. Réalisé au banc-titre à partir des photographies d’Alain Bonnamy prises en Algérie, Algérie Couleurs (1972) est leur première réalisation. Le film adopte un montage fondé sur un paradigme musical, celui du free jazz de Robert Ayler et d’Archie Shepp.
Cartel de l’oeuvre :
ABOUDA Djouhra, BONNAMY Alain
Algérie couleurs, 1972
FIlm 16mm numérisé, couleur, sonore, 16min
Film 16mm numérisé, couleur, sonore
Don en 2021
Centre Pompidou, Paris
Musée national d’art moderne/Centre de création industrielle
Informations complémentaires :
Cinéma, Film
durée : 16min
Copyright de l’oeuvre : droits réservés
n. inventaire : AM 2021-F29
Valeur d’assurance : 0 EUR (19÷12÷2024)
Ce film fait partie du programme Carte Blanche au Centre Pompidou.
Dans les années 1970, Djouhra Abouda développe un projet cinématographique au sein des laboratoires de l’Université de Vincennes, en collaboration avec l’architecte Alain Bonnamy (1947). Foyer de la contestation étudiante en 1968, Vincennes demeure à cette époque un lieu d’effervescence intellectuelle, où les cours de Gilles Deleuze et Jean-François Lyotard marqueront profondément une génération. Leur collaboration donnera naissance à trois films, dans lesquels ils expérimentent le croisement des formes, des couleurs et des sonorités, tout en inscrivant leur engagement politique et militant contre le racisme, l’exclusion et le capitalisme destructeur. Réalisé au banc-titre à partir des photographies d’Alain Bonnamy prises en Algérie, Algérie Couleurs (1972) est leur première réalisation. Le film adopte un montage fondé sur un paradigme musical, celui du free jazz de Robert Ayler et d’Archie Shepp.
Cartel de l’oeuvre :
ABOUDA Djouhra, BONNAMY Alain
Algérie couleurs, 1972
FIlm 16mm numérisé, couleur, sonore, 16min
Film 16mm numérisé, couleur, sonore
Don en 2021
Centre Pompidou, Paris
Musée national d’art moderne/Centre de création industrielle
Informations complémentaires :
Cinéma, Film
durée : 16min
Copyright de l’oeuvre : droits réservés
n. inventaire : AM 2021-F29
Valeur d’assurance : 0 EUR (19÷12÷2024)
| Réalisation | Djouhra Abouda, Alain Bonnamy |
| Scénario | Djouhra Abouda, Alain Bonnamy |
| Montage | Djouhra Abouda |
| Caméra | Alain Bonnamy |
| Photographie | Alain Bonnamy |
Séance
• Université Concordia - J.A. de Sève, LB-125, Pavillon J. W. McConnell
Samedi 15 mars 2025, 15:00 — 16:33
Réalisation
Djouhra Abouda
Née en Kabylie en 1949, Djouhra Abouda arrive en France à l’âge de cinq ans, accompagnée de sa mère et de son frère aîné. Ils s’installent à Paris, dans le quartier de Belleville, avant de déménager en 1964 à la cité des Quatre Mille, à La Courneuve. À seize ans, elle intègre l’école du spectacle de Jussieu, où elle découvre Antigone et d’autres pièces du répertoire classique, se dirigeant alors vers le théâtre. En rupture avec sa famille, elle rejoint les bancs de l’Université de Vincennes dans les années 1970. Dans les années 1980, elle fonde le groupe Djurdjura, avec lequel elle publie plusieurs albums avant de se lancer en solo, notamment avec l’album Uni-vers-elles en 2002. C’est à l’Université de Vincennes que Djouhra Abouda fait la rencontre de l’architecte, photographe et cinéaste Alain Bonnamy (1947). Ensemble, ils réalisent trois films : Algérie Couleurs (1972), Cinécité (1973−1974), un projet sur le métissage des cultures, et Ali aux pays des merveilles (1976), un film tract militant qui dénonce les conditions de vie des travailleurs algériens en France.
Notes biographiques fournies par le curateur de la Carte Blanche
Notes biographiques fournies par le curateur de la Carte Blanche
Ciné-cité (1973−1974)
Ali aux pays des merveilles (1976)
Ali aux pays des merveilles (1976)
Alain Bonnamy
Alain Bonnamy est un architecte et photographe né en 1947. Avec Djouhra Abouda, ils réaliseront trois films : Algérie couleurs (1970−1972), une recherche cinématographique sur la couleur dans l’architecture algérienne réalisée au banc-titre à partir de photographies prises par Alain Bonnamy, puis Cinécité en 1973 – 1974 et enfin, Ali au pays des merveilles (1975), film-tract consacré aux conditions de vie des travailleurs et travailleuses immigrés en France.
Notes biographiques fournies par le curateur de la Carte Blanche
Notes biographiques fournies par le curateur de la Carte Blanche
Dans la même séance
Université Concordia - J.A. de Sève, LB-125, Pavillon J. W. McConnell
Samedi 15 mars 2025, 15:00
Vous aimerez aussi
