Carte blanche au Festival Fotogenia

Tout jeune festival établi à Mexico, Fotogenia promeut la conception alternative de film, une célébration de l’expérimentation et du cadre avant-gardiste, l’amour de la curiosité et la recherche du septième Art. Désireux de partager au public canadien des productions de jeunes artistes du Mexique, Le FIFA est ravi d’avoir invité Fotogenia à présenter un programme de leur choix.

« Tous et toutes sont invités, considérant la nature perturbatrice des œuvres sélectionnées, qui confrontent l’image cinématographique, ses frontières et les limites de la projection, qui entrent en dialogue avec le public de manières novatrices et critiques pour initier une confrontation entre la réalité et le phénomène filmique.

Qu’un grand festival comme le FIFA, avec sa longue tradition, sa programmation exclusive et son agenda multimédia, pose son regard sur Fotogenia, nous comble de joie, d’enthousiasme et d’optimisme dans cette situation extraordinaire que nous vivons, mais qui sert aussi de merveilleuse bougie d’allumage pour avancer sur cette voie.

Nous sommes très honorés de participer au 39^e FIFA avec une présentation spéciale de courts métrages mexicains puisés dans nos deux dernières éditions. C’est avec beaucoup d’humilité et de gratitude que nous célébrons une amitié et une collaboration durables entre nos festivals pour faire la promotion de l’Art, du Cinéma et de la Vie ! » — Christian Pacheco Cámara, président et directeur de Fotogenia

Marea — Vania Quevedo. Mexique. 2019. 17 min. Sans dialogue. Première canadienne.
Sur les rives d’une plage désolée, le cycle des marées commence, un chasseur de requins, issu du rituel de la pêche, éprouve les symptômes les plus forts de sa condition et de sa nature.

Lo poco que entra la luz ahi — Alexandra Ballesteros. Mexique. 2020. 9 min. Espagnol. Sous-titres en anglais. Première canadienne.
Réalisée au début de la pandémie, ce film exprime le sens viscéral du changement et de l’incertitude, la re-rencontre avec la famille et avec elle, pour enquêter sur le passé et dans certaines conversations qui ont eu lieu pendant cette période d’enfermement.

Reset — Alexandra Castellanos. Mexique. 2019. 9 min. Espagnol. Sous-titres en anglais. Première canadienne.
L’existence de Victoria s’estompe dans ses souvenirs. Court métrage construit avec des images et des animations.

Buscador — Javier González Benavides. Mexique. 2019. 9 min. Espagnol. Sous-titres en anglais. Première canadienne.
Certains pêcheurs de la région côtière du Michoacán racontent avoir vu des avions lancer des corps nus dans la mer. Quelques jours plus tard, la plupart d’entre eux apparaissent sur les plages et les rivages.

Te necesito ya — Cremance. Mexique. 2017. 15 min. Espagno. Sous-titres en anglais. Première montréalaise.
Une adolescente trisomique tombe amoureuse d’un albinos. D’une manière fantastique, elle voit le gars comme son personnage le plus aimé de The Ugly Duckling, le conte qu’ils ont lu ensemble.

Poliangular - Alexandra Castellanos. Mexique. 2017. 8 min. Sans dialogue. Première canadienne.
Les chercheurs poursuivent des objets mystérieux qui semblent inaccessibles. Ils veulent savoir ce que sont ces formes secrètes et ce qui se passera une fois qu’ils les attraperont.

Una ceguera temporal - Alan Armas de la Rosa. Mexique. 2020. 9 min. Espagnol. Sous-titres en anglais. Première canadienne.
Après avoir souffert d’une maladie soudaine qui le prive presque totalement de la vue, l’artiste mexicain Gilberto Estrada traduit ses impressions en une œuvre picturale abstraite inspirée de sa souffrance. A travers un voyage sensoriel et poétique, ​“Cécité Temporaire” nous plonge dans les passages les plus significatifs de sa maladie durant les premiers jours de son apparition.