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Ce film sera présenté lors de l’événement La Nuit de la danse le 21 mars 2025 au Théâtre Outremont.
Door of No Return suit l’artiste de performance Gregory Maqoma alors qu’il explore son histoire personnelle à travers une prestation à la Maison des Esclaves sur l’île de Gorée, au Sénégal, un lieu emblématique de l’une des pires tragédies humaines. Dans sa quête pour naviguer entre les complexités du passé et du présent, l’art de Gregory réécrit l’histoire. Le film capte non seulement une performance magnifique, mais aussi une narration corporelle puissante où il utilise l’ensemble de son corps, et le mouvement devient un moyen de mémoire et de guérison. Poignant, ce court-métrage explore la connexion entre l’expression de l’artiste et l’espace chargé de son histoire personnelle et collective.
Mot de réalisation :
En tant qu’artistes et réalisatrices, nous explorons comment les artistes traitent les traumatismes actuels et historiques en eux-mêmes et au sein de leurs communautés. Le traumatisme envahit inévitablement le corps, et la danse permet de visualiser et de libérer les émotions qui y sont retenues. Sylvia avait vu Gregory se produire aux États-Unis ; elle était fascinée par la manière dont il utilisait son corps pour explorer l’histoire inédite de son ancêtre, un chef Xhosa qui a combattu les colonisateurs britanniques (…)
Plus nous avons appris à connaître Gregory, son leadership, et comment il utilise son corps comme un archive, plus nous étions convaincues que son histoire devait être racontée de manière cinématographique. Gregory nous a confié cette histoire dans le documentaire long-métrage Joy Dancer (2024). Door of No Return (2024) a été filmé lors d’un tournage pour Joy Dancer (2024).
Nous étions au Sénégal, où Gregory était en mission d’enseignement. Explorer l’histoire inédite à travers des improvisations dans des espaces dits ‘sacrés’ est essentiel dans l’art de Gregory. Nous avons organisé un tournage à La Maison des Esclaves sur l’île de Gorée, un carrefour de la traite négrière atlantique. Gregory voulait relier des points de repère dans l’histoire de l’esclavage. La prison de l’île de Gorée lui rappelait son ancêtre, emprisonné sur l’île de Robben en Afrique du Sud, cent ans avant Nelson Mandela.
L’improvisation, filmée en une seule prise, n’était pas chorégraphiée mais constituait un moment spirituel et viscéral. Gregory a dit : « Je fais partie de cette génération qui récupère des années d’histoire… On va avec ce que l’on ressent, ce qui est juste, pour incarner leur histoire en sachant que c’est leur dernier moment d’emprisonnement. »
Esthétiquement, nous voulions communiquer la physicalité et les émotions à travers une cinématographie intime. La collaboration et la confiance mutuelle étaient cruciales. Nous avons travaillé ensemble pendant plus d’une décennie sur des questions économiques et sociales, en abordant l’inégalité et les conflits. Aujourd’hui, à travers le regard de leaders créatifs qui utilisent la musique et le mouvement comme langage, nous souhaitons aborder la question de la manière dont les individus naviguent à travers des héritages historiques complexes.
- Suzanne Smith & Sylvia Solf
Door of No Return suit l’artiste de performance Gregory Maqoma alors qu’il explore son histoire personnelle à travers une prestation à la Maison des Esclaves sur l’île de Gorée, au Sénégal, un lieu emblématique de l’une des pires tragédies humaines. Dans sa quête pour naviguer entre les complexités du passé et du présent, l’art de Gregory réécrit l’histoire. Le film capte non seulement une performance magnifique, mais aussi une narration corporelle puissante où il utilise l’ensemble de son corps, et le mouvement devient un moyen de mémoire et de guérison. Poignant, ce court-métrage explore la connexion entre l’expression de l’artiste et l’espace chargé de son histoire personnelle et collective.
Mot de réalisation :
En tant qu’artistes et réalisatrices, nous explorons comment les artistes traitent les traumatismes actuels et historiques en eux-mêmes et au sein de leurs communautés. Le traumatisme envahit inévitablement le corps, et la danse permet de visualiser et de libérer les émotions qui y sont retenues. Sylvia avait vu Gregory se produire aux États-Unis ; elle était fascinée par la manière dont il utilisait son corps pour explorer l’histoire inédite de son ancêtre, un chef Xhosa qui a combattu les colonisateurs britanniques (…)
Plus nous avons appris à connaître Gregory, son leadership, et comment il utilise son corps comme un archive, plus nous étions convaincues que son histoire devait être racontée de manière cinématographique. Gregory nous a confié cette histoire dans le documentaire long-métrage Joy Dancer (2024). Door of No Return (2024) a été filmé lors d’un tournage pour Joy Dancer (2024).
Nous étions au Sénégal, où Gregory était en mission d’enseignement. Explorer l’histoire inédite à travers des improvisations dans des espaces dits ‘sacrés’ est essentiel dans l’art de Gregory. Nous avons organisé un tournage à La Maison des Esclaves sur l’île de Gorée, un carrefour de la traite négrière atlantique. Gregory voulait relier des points de repère dans l’histoire de l’esclavage. La prison de l’île de Gorée lui rappelait son ancêtre, emprisonné sur l’île de Robben en Afrique du Sud, cent ans avant Nelson Mandela.
L’improvisation, filmée en une seule prise, n’était pas chorégraphiée mais constituait un moment spirituel et viscéral. Gregory a dit : « Je fais partie de cette génération qui récupère des années d’histoire… On va avec ce que l’on ressent, ce qui est juste, pour incarner leur histoire en sachant que c’est leur dernier moment d’emprisonnement. »
Esthétiquement, nous voulions communiquer la physicalité et les émotions à travers une cinématographie intime. La collaboration et la confiance mutuelle étaient cruciales. Nous avons travaillé ensemble pendant plus d’une décennie sur des questions économiques et sociales, en abordant l’inégalité et les conflits. Aujourd’hui, à travers le regard de leaders créatifs qui utilisent la musique et le mouvement comme langage, nous souhaitons aborder la question de la manière dont les individus naviguent à travers des héritages historiques complexes.
- Suzanne Smith & Sylvia Solf
Autres festivals :
Sans Souci Film Festival, États-Unis (2024)
Aesthetica Short Film Festival, Royaume-Uni (2024)
ADF’s Movies by Movers, États-Unis (2024)
Sans Souci Film Festival, États-Unis (2024)
Aesthetica Short Film Festival, Royaume-Uni (2024)
ADF’s Movies by Movers, États-Unis (2024)
Réalisation | Suzanne Smith, Sylvia Solf |
Direction de la photographie | Motheo Moeng |
Montage | Annukka Lilja |
Interprètes | Gregory Maqoma |
Conception | Gregory Maqoma |
Présent sur ces collections
Séance
• Théâtre Outremont
Vendredi 21 mars 2025, 19:00 — 22:07
Réalisation
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Sylvia Solf
Disponible en anglais seulement
Sylvia Solf has a background in dance, film and international relations. She studied contemporary dance in Germany, UK, Mexico, US and Cuba. Dance was her first discipline as an artist. It has been a pillar in her life, a way to get relief, focus the mind and body, express the unspoken, offering a diverse and safe community where ever she lived or traveled. Sylvia found her passion for telling global stories having worked for over 15 years internationally as a freelance journalist, for NGOs, and international organizations on economic inequality. She became increasingly aware and fascinated how our bodies store emotions and hold trauma ; and dance and theater as a way to release them and create empathy. Joy Dancer (2024) is her first feature film as director and Door of No Return (2024) her first short film.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film et éditées par Le FIFA
Sylvia Solf has a background in dance, film and international relations. She studied contemporary dance in Germany, UK, Mexico, US and Cuba. Dance was her first discipline as an artist. It has been a pillar in her life, a way to get relief, focus the mind and body, express the unspoken, offering a diverse and safe community where ever she lived or traveled. Sylvia found her passion for telling global stories having worked for over 15 years internationally as a freelance journalist, for NGOs, and international organizations on economic inequality. She became increasingly aware and fascinated how our bodies store emotions and hold trauma ; and dance and theater as a way to release them and create empathy. Joy Dancer (2024) is her first feature film as director and Door of No Return (2024) her first short film.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film et éditées par Le FIFA
Joy Dancer (2024)
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Suzanne Smith
Disponible en anglais seulement
Suzanne Smith is a documentary film maker and a conceptual artist working in sculpture and experimental film. She is a graduate of the New School Documentary Film Program (New York) and the Royal College of Art (London). She also has a MA (Economics) from New Zealand. Joy Dancer (2024) is her first feature film — as director and as producer. Her interest in the healing power of art began when she was working in countries trying to recover from wars and civil conflict. Coming into contact with exceptional new leaders, she started exploring what leadership means in different contexts. She is also curious about how people frame their idea of the world around them. This interest began growing up in the South Pacific and continued through an early career focused on the dynamics of economic development.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film et éditées par Le FIFA
Suzanne Smith is a documentary film maker and a conceptual artist working in sculpture and experimental film. She is a graduate of the New School Documentary Film Program (New York) and the Royal College of Art (London). She also has a MA (Economics) from New Zealand. Joy Dancer (2024) is her first feature film — as director and as producer. Her interest in the healing power of art began when she was working in countries trying to recover from wars and civil conflict. Coming into contact with exceptional new leaders, she started exploring what leadership means in different contexts. She is also curious about how people frame their idea of the world around them. This interest began growing up in the South Pacific and continued through an early career focused on the dynamics of economic development.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film et éditées par Le FIFA
Joy Dancer (2024)