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L'atelier de mon père

L’atelier de mon père

Jennifer Alleyn

Canada | 2008 | 1 h 12 min
Français, Anglais |
Sous-titres : Français
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Prix de la Meilleur oeuvre canadienne, FIFA 2008

Une réflexion captivante sur le rôle de l’art dans notre vie.
En novembre 2001, le peintre québécois Edmund Alleyn (19312004) accepte d’être filmé dans son studio de Montréal par sa fille, la cinéaste Jennifer Alleyn. Il se passe alors quelque chose d’inattendu : une rencontre authentique, sans tourner autour du pot, sans masque. Ayant hérité du studio de son père après son décès, Jennifer Alleyn se retrouve dans l’espace encore imprégné de l’imaginaire de l’artiste. Telle une anthropologue, elle scrute le lieu et les oeuvres, cherchant au-delà de la mort à prolonger le dialogue, pour comprendre le parcours fascinant de ce libre-penseur ayant marqué l’histoire de l’art contemporain canadien.
Réalisation Jennifer Alleyn
Montage Annie Jean
Artiste Edmund Alleyn
Son Geneviève Albert, Joël Flesher, Martyne Morin, Bruno Pucella
Mixage Bruno Bélanger
Image Jennifer Alleyn, Jean-Claude Labrecque
Musique Simon Bellefleur
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Réalisation

Jennifer Alleyn

Jennifer Alleyn

Née en Suisse, Jennifer Alleyn est une artiste et cinéaste basée à Montréal. Elle a obtenu un diplôme en production cinématographique à l’Université Concordia en 1991. Elle a parcouru le monde en globe-trotter pour l’émission La course destination monde en 1992 pour tourner 26 documentaires en 26 semaines sur 5 continents différents, seule.

Au cours des dix dernières années, elle a réalisé et produit des films indépendants, passant de la fiction au documentaire, au cinéma d’art et à la télévision. En 2005, elle réalise 13 épisodes de Canadian Case Files (Groupe Fair Play) et un court métrage, Svanok, gagnant de la meilleure fiction à New York FF.

En 1997, elle réalise Aurore et Crépuscule dans le long métrage collectif Cosmos, primé à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. Suivra, une trilogie de films sur l’art, (L’atelier de mon père, Dix fois Dix et La vie Imaginée de Jacques Monory) lauréats au Festival International du film sur l’art (FIFA), qui confirme son approche d’archéologue de l’art. En 2018, elle invite le réel à bousculer la fiction, avec le long métrage Impetus. Film hybride qu’elle réalise et produit, Impetus est lancé en Italie avant de participer en compétition au Festival Slamdance, aux USA. Sorti sur les écrans en janvier 2019, le film rallie la critique et le public, qui saluent la liberté formelle et le jeu extraordinaire de Pascale Bussières et Emmanuel Schwartz. L’Observatoire du cinéma au Québec (OCQ), en collaboration avec la Faculté des arts et sciences de l’Université de Montréal, décerne à Jennifer le prix Création 2019, pour sa contribution exceptionnelle au développement de la cinématographie québécoise”.

Alleyn développe depuis 2011, une pratique plastique qui intègre la vidéo, l’installation et la photographie. Les thèmes de l’absence et de la perte font écho dans son travail à un idéal de solidarité humaine. Son plus cher désir, une installation en collaboration avec l’écrivaine Nancy Huston a été présentée au Musée des beaux-arts de Montréal en 2011. Ses oeuvres récentes ont été présentées à la Galerie C de Neuchâtel en Suisse et au Québec.

En 2021, s’amorce un cycle de travail sur le déracinement et la migration, dont les premiers fruits seront présentés lors du Symposium d’art contemporain de Baie-St-Paul, dont Jennifer est l’une des douze artistes participant.e.s.

Les biographies ont été fournies par des tierces personnes.
Impetus (2018); Dix fois Dix (2011); L’atelier de mon père (2008); La vie imaginée de Jacques Monory (2006); Svanok (2005); Cosmos (1996)

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