Fragile Monument
Virginie Laganière, Jean-Maxime Dufresne
Bande-annonce
Ce film fait partie de la carte blanche de Aseman Sabet, co-présentée avec MUTEK.
À 2200 mètres d’altitude, le glacier du Rhône est devenu à la fois un objet d’étude scientifique et un important site d’affluence touristique des Alpes suisses. Indice éloquent d’une disparition annoncée, il est recouvert de mosaïques textiles afin de le protéger des radiations solaires. Si, selon les promoteurs du projet, ces couvertures contribuent à diminuer l’accélération du retrait glaciaire, cette pratique demeure toutefois contestée par le milieu scientifique. Évocateur d’un décor énigmatique, de linceuls ou de refuges temporaires, le déploiement de ces bâches de survie représente une tentative de contrôle de l’humain sur le paysage dans un contexte de bouleversements climatiques. Dans un travail immersif de l’image et du son, Fragile Monument explore les échelles de temporalité propres au glacier, à l’eau, à l’environnement minéral et leur enchevêtrement avec des rythmes humains. En s’interrogeant sur des modèles d’écologies futures, le travail s’attarde à nos rapports complexes avec une nature altérée, où se conjuguent des états d’hybridité, de vulnérabilité et de sublimation.
À 2200 mètres d’altitude, le glacier du Rhône est devenu à la fois un objet d’étude scientifique et un important site d’affluence touristique des Alpes suisses. Indice éloquent d’une disparition annoncée, il est recouvert de mosaïques textiles afin de le protéger des radiations solaires. Si, selon les promoteurs du projet, ces couvertures contribuent à diminuer l’accélération du retrait glaciaire, cette pratique demeure toutefois contestée par le milieu scientifique. Évocateur d’un décor énigmatique, de linceuls ou de refuges temporaires, le déploiement de ces bâches de survie représente une tentative de contrôle de l’humain sur le paysage dans un contexte de bouleversements climatiques. Dans un travail immersif de l’image et du son, Fragile Monument explore les échelles de temporalité propres au glacier, à l’eau, à l’environnement minéral et leur enchevêtrement avec des rythmes humains. En s’interrogeant sur des modèles d’écologies futures, le travail s’attarde à nos rapports complexes avec une nature altérée, où se conjuguent des états d’hybridité, de vulnérabilité et de sublimation.
Réalisation | Jean-Maxime Dufresne, Virginie Laganière |
Montage | Virginie Laganière |
Prise de son | Virginie Laganière, Jean-Maxime Dufresne |
Caméra | Virginie Laganière, Jean-Maxime Dufresne |
Mixage | Nicolas Dubé |
Composition | Virginie Laganière |
Réalisation
Virginie Laganière
Outre leurs pratiques individuelles, la collaboration artistique de Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne s’attarde depuis près de vingt ans aux transformations de nos territoires construits, naturels et technologiques et aux réalités sociales qui en découlent. De nature anthropologique, leur démarche s’élabore par une méthodologie d’enquête développée lors de séjours et de résidences à l’étranger. La recherche et l’observation in situ alimentent un travail de l’image au confluent des approches documentaires et fictionnelles. En témoignent leurs installations protéiformes où la vidéo, l’art sonore et la photographie interagissent avec des éléments sculpturaux et des dispositifs architecturaux.
Soutenu par le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts du Canada, leur travail a été présenté lors d’expositions, de festivals et de résidences au Québec et à l’international. Ceux-ci incluent la Galerie de l’UQAM, le Musée d’art de Joliette, Tokyo Arts and Space, le Studio du Québec à Rome, le EXiS Experimental Film and Video Festival à Séoul, le Inside-Out Art Museum à Pékin et le Helsinki International Artist Programme. À l’été 2022, ils poursuivront une recherche intitulée La Montagne radieuse amorcée en 2021 au Programme principal de résidence de La Becque, en Suisse.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film
Soutenu par le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts du Canada, leur travail a été présenté lors d’expositions, de festivals et de résidences au Québec et à l’international. Ceux-ci incluent la Galerie de l’UQAM, le Musée d’art de Joliette, Tokyo Arts and Space, le Studio du Québec à Rome, le EXiS Experimental Film and Video Festival à Séoul, le Inside-Out Art Museum à Pékin et le Helsinki International Artist Programme. À l’été 2022, ils poursuivront une recherche intitulée La Montagne radieuse amorcée en 2021 au Programme principal de résidence de La Becque, en Suisse.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film
Jean-Maxime Dufresne
Outre leurs pratiques individuelles, la collaboration artistique de Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne s’attarde depuis près de vingt ans aux transformations de nos territoires construits, naturels et technologiques et aux réalités sociales qui en découlent. De nature anthropologique, leur démarche s’élabore par une méthodologie d’enquête développée lors de séjours et de résidences à l’étranger. La recherche et l’observation in situ alimentent un travail de l’image au confluent des approches documentaires et fictionnelles. En témoignent leurs installations protéiformes où la vidéo, l’art sonore et la photographie interagissent avec des éléments sculpturaux et des dispositifs architecturaux.
Soutenu par le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts du Canada, leur travail a été présenté lors d’expositions, de festivals et de résidences au Québec et à l’international. Ceux-ci incluent la Galerie de l’UQAM, le Musée d’art de Joliette, Tokyo Arts and Space, le Studio du Québec à Rome, le EXiS Experimental Film and Video Festival à Séoul, le Inside-Out Art Museum à Pékin et le Helsinki International Artist Programme. À l’été 2022, ils poursuivront une recherche intitulée La Montagne radieuse amorcée en 2021 au Programme principal de résidence de La Becque, en Suisse.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film
Soutenu par le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts du Canada, leur travail a été présenté lors d’expositions, de festivals et de résidences au Québec et à l’international. Ceux-ci incluent la Galerie de l’UQAM, le Musée d’art de Joliette, Tokyo Arts and Space, le Studio du Québec à Rome, le EXiS Experimental Film and Video Festival à Séoul, le Inside-Out Art Museum à Pékin et le Helsinki International Artist Programme. À l’été 2022, ils poursuivront une recherche intitulée La Montagne radieuse amorcée en 2021 au Programme principal de résidence de La Becque, en Suisse.
Notes biographiques fournies par l’équipe du film