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Focus Thirza Cuthand

Focus Thirza Cuthand

Thirza Cuthand

Canada | 1 h 2 min
Focus Thirza Cuthand

Découvrez l’entrevue de Thirza Cuthand avec Nicole Gingras, programmatrice de la section FIFA Expérimental.


L’hommage à Thirza Cuthand nous offre l’opportunité de célébrer l’une des voix les plus fortes de l’art vidéo et du cinéma expérimental au Canada. L’artiste aborde de plein front la sexualité, la folie, la race, le colonialisme, l’identité queer, la magie et la spiritualité. Une sélection de huit œuvres, réalisées depuis 1996, témoigne d’une œuvre mature de près de 25 ans, dans laquelle sa voix, son corps – la présence de l’artiste – sont à la fois sujet et objet de ses courts métrages narratifs expérimentaux. D’origine crie et écossaise, Thirza Cuthand vit actuellement à Toronto.

My Sister — Thirza Cuthand. Canada. 1996, 5 min. Anglais.
Deux jeunes amies parlent sérieusement et ouvertement de la relation qu’elles ont avec leurs sœurs, toutes deux limitées intellectuellement.

Anhedonia — Thirza Cuthand. Canada. 1999. 9 min. Anglais.
En toute honnêteté, Cuthand aborde la dépression et le suicide. Anhedonia va directement au but avec sa poésie et ses images qui suscitent la controverse, d’une part, et la passion, d’autre part.

Love & Numbers — Thirza Cuthand. Canada. 2004. 9 min. Anglais.
Une femme bispirituelle entourée de signes d’espionnage et de murs d’établissements psychiatriques cherche à comprendre l’amour, la paranoïa du monde et sa place dans l’histoire du colonialisme.

Madness in Four Actions — Thirza Cuthand. Canada. 2008. 8 min. Anglais.
Anne Bancroft et Patty Duke engagent un combat. Le texte, basé sur des paroles de psychiatres et d’anciens patients, parle de la violence présente dans certaines formes de traitement psychiatrique, alors que la lutte pour l’autonomie fait rage.

Sight  — Thirza Cuthand. Canada. 2012. 3 min. Anglais.
Parcourues de lignes et de cercles tracés au stylo Sharpie qui voilent l’image, des séquences en super‑8 relatent l’expérience de l’artiste qui a vécu des épisodes de cécité temporaire liée à la migraine et, par la suite, celle de cécité auto-induite de son cousin.

Just Dandy  — Thirza Cuthand. Canada. 2013. 7 min. Anglais.
Invitée à prendre la parole lors d’une assemblée révolutionnaire autochtone, la narratrice décrit une rencontre intime avec une reine colonisatrice malfaisante qui mène l’île de la Tortue à contracter un type invasif de flore européenne.
Première québécoise

Thirza Cuthand is an Indian Within the Meaning of the Indian Act  — Thirza Cuthand. Canada. 2017. 8 min. Anglais.
Méditant sur l’identité raciale mixte au Canada, cette vidéo inscrit le corps de l’artiste dans une histoire de traumatisme et de survie au colonialisme toujours actuelle.

Medicine Bundle — Thirza Cuthand. Canada. 2020. 9 min. Anglais.
Thirza Cuthand parle d’un baluchon de guérisseur dans sa famille, de l’esprit d’un ourson qui y était rattaché, et de la guérison qu’il apporte à sa famille par rapport au traumatisme et à la maladie découlant de la colonisation.
Première québécoise
Réalisation Thirza Cuthand

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Réalisation

Thirza Cuthand

Thirza Cuthand

Thirza Jean Cuthand est née à Regina, en Saskatchewan (Canada), et a grandi à Saskatoon. Depuis 1995, elle réalise des courts métrages (films et vidéos) narratifs et expérimentaux sur la sexualité, la démence, la jeunesse, l’amour et la race, lesquels ont été présentés dans des festivals, des musées et des galeries sur la scène internationale. Elle est d’origine Plains Cree et écossaise, et est membre de la Première Nation Little Pine. Elle vit à Toronto.

Notes biographiques fournies par l’équipe du film.

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