Les Vidéographes 1 — Le théâtre de mes images
Les Vidéographes – Le théâtre de mes images
L’année 2021 coïncide avec le 50e anniversaire du Vidéographe, centre d’artistes voué à la recherche et à la diffusion de l’image en mouvement à Montréal. Le FIFA s’associe avec le centre en accueillant deux programmes conçus par Luc Bourdon, vidéaste et cinéaste de Montréal, à l’invitation du Vidéographe.
Ce premier programme, intitulé Les Vidéographes – Le théâtre de mes images, souligne la place du selfie, de l’autoportrait, de l’autofilmage et de la représentation de soi à l’écran dans l’histoire et le développement du langage vidéographique. La scène se transforme et devient ce cadre de la caméra qui regarde le sujet évoluer. Entre performances et confessions, on devient vite des intimes face à des vidéographes qui nous confient leurs présences et leurs imaginations à l’écran. Ce théâtre intime, celui du moi et du je, prend la forme de cinq œuvres singulières, réalisées par cinq vidéastes marquantes de la collection.
Luc Bourdon est l’une des figures majeures de l’art vidéographique au Canada. Depuis plus de 25 ans, il a signé une cinquantaine d’œuvres de genres divers – documentaires, fictions, expérimentations –, plusieurs d’entre elles prenant pour sujet les arts et la culture tout en faisant une place prépondérante à l’histoire et à la mémoire.
Cela avait commencé par un accident — Lydie Jean-Dit-Panel. France. 2014. 9 min. Français.
Transformation de Lydie Jean-Dit-Pannel, depuis son premier tatouage, il y a 10 ans, à aujourd’hui.
La petite vision — Manon Labrecque. Canada. 1994. 5 min. Français.
Des chiens, des chaises et du spaghetti. Jeux au-dessus du vide.
Du front tout le tour de la tête — Chantal duPont. Canada. 2000. 30 min. Français.
Tourné entre le 4 mai 1999 et le 1er février 2000, ce journal vidéo regroupe une série d’autoportraits d’une tête dans tous ses états. Face à la maladie, l’artiste soumet son corps, sa tête à divers rituels. Le temps fait son œuvre.
Joan and Stephen — Monique Moumblow. Canada. 1996. 12 min. Anglais. Sous-titres en français.
Joan regarde ses parents à partir d’une chambre située à l’étage. Stephen est un amant qui vit dans ma caméra. Je suis voyeuse, mais j’ai toujours voulu être exhibitionniste.
The Coldest Day of the Year — Kim Kielhofner. Canada. 2020. 9 min. Anglais.
Le jour le plus froid de l’année se déroule dans un futur où un cataclysme a rendu impossibles la traçabilité d’une signification cohérente du passé et la narration d’un récit du présent.
L’année 2021 coïncide avec le 50e anniversaire du Vidéographe, centre d’artistes voué à la recherche et à la diffusion de l’image en mouvement à Montréal. Le FIFA s’associe avec le centre en accueillant deux programmes conçus par Luc Bourdon, vidéaste et cinéaste de Montréal, à l’invitation du Vidéographe.
Ce premier programme, intitulé Les Vidéographes – Le théâtre de mes images, souligne la place du selfie, de l’autoportrait, de l’autofilmage et de la représentation de soi à l’écran dans l’histoire et le développement du langage vidéographique. La scène se transforme et devient ce cadre de la caméra qui regarde le sujet évoluer. Entre performances et confessions, on devient vite des intimes face à des vidéographes qui nous confient leurs présences et leurs imaginations à l’écran. Ce théâtre intime, celui du moi et du je, prend la forme de cinq œuvres singulières, réalisées par cinq vidéastes marquantes de la collection.
Luc Bourdon est l’une des figures majeures de l’art vidéographique au Canada. Depuis plus de 25 ans, il a signé une cinquantaine d’œuvres de genres divers – documentaires, fictions, expérimentations –, plusieurs d’entre elles prenant pour sujet les arts et la culture tout en faisant une place prépondérante à l’histoire et à la mémoire.
Cela avait commencé par un accident — Lydie Jean-Dit-Panel. France. 2014. 9 min. Français.
Transformation de Lydie Jean-Dit-Pannel, depuis son premier tatouage, il y a 10 ans, à aujourd’hui.
La petite vision — Manon Labrecque. Canada. 1994. 5 min. Français.
Des chiens, des chaises et du spaghetti. Jeux au-dessus du vide.
Du front tout le tour de la tête — Chantal duPont. Canada. 2000. 30 min. Français.
Tourné entre le 4 mai 1999 et le 1er février 2000, ce journal vidéo regroupe une série d’autoportraits d’une tête dans tous ses états. Face à la maladie, l’artiste soumet son corps, sa tête à divers rituels. Le temps fait son œuvre.
Joan and Stephen — Monique Moumblow. Canada. 1996. 12 min. Anglais. Sous-titres en français.
Joan regarde ses parents à partir d’une chambre située à l’étage. Stephen est un amant qui vit dans ma caméra. Je suis voyeuse, mais j’ai toujours voulu être exhibitionniste.
The Coldest Day of the Year — Kim Kielhofner. Canada. 2020. 9 min. Anglais.
Le jour le plus froid de l’année se déroule dans un futur où un cataclysme a rendu impossibles la traçabilité d’une signification cohérente du passé et la narration d’un récit du présent.
Réalisation | Chantal DuPont, Lydie Jean-Dit-Panel, Kim Kielhofner, Manon Labrecque, Monique Moumblow |