Carte blanche au Beirut Art Film Festival
En lui remettant une carte blanche, le FIFA est heureux de concrétiser sa collaboration avec le Beirut Art Film Festival.
« En invitant le Beirut Art Film Festival à participer à sa 39e édition, le Festival International du Film sur l’Art a souhaité rendre hommage à Beyrouth ; ville martyre, ville meurtrie par une gouvernance criminelle, mais aussi ville foyer d’une activité culturelle intense.
Depuis sa création en 2015, le BAFF, en plus de sa vocation de célébration et de promotion de la création artistique, s’est voulu une initiative engagée pour la défense des droits de l’homme, des patrimoines culturels et de la liberté d’expression.
En cette période d’instabilité et de confinement, la responsabilité des acteurs culturels est majeure ; l’heure est plus que jamais à la réflexion, à l’écoute, à l’échange. Pour cela, le BAFF a choisi de porter haut la voix des intellectuels libanais ; qu’ils soient réalisateurs, écrivains, interprètes, plasticiens, musiciens, cette carte blanche se veut une rencontre entre le public du FIFA et des hommes et des femmes, habités par leur ville dans laquelle ils côtoient en permanence la mort, la folie, la tyrannie, la douceur, l’incertitude… avec toujours, la foi dans un avenir meilleur.
Les 3 documentaires proposés par la direction artistique du Beirut Art Film Festival mettent en avant le regard des intellectuels libanais sur la reconstruction et les destructions de leur ville, Beyrouth. Merci à toute l’équipe du FIFA pour cette première initiative, ouvrant ainsi la voie à de futurs échange. » -Alice Mogabgab, directrice artistique du BAFF
Beirut… Points of View — Hady Zaccak. Liban. 2000. 32 min. Arabe. Sous-titres en anglais.
Réalisé par Hady Zaccak en 2000, à l’époque où Beyrouth était un chantier, est une visite de la ville, à travers le regard de cinq artistes de différentes générations, inquiets de la disparition du passé et de l’apparition de leur nouvelle capitale.
Etel Adnan, Words in Exile — Vouvoula Skoura. Grèce. 2007. 52 min. Français. Sous-titres en anglais.
Dans ce documentaire de 2007, la réalisatrice grecque dresse un portrait de la poétesse-peintre Etel Adnan, née au Liban en 1925, d’origine gréco-syrienne, exilée aux États-Unis puis en France. Devant la mer, l’artiste pluriculturelle crée sa propre géographie des femmes et des villes, elle revient sur les questions qui préoccupent le monde et sur Beyrouth, sa ville, où tout commence, où tout se termine.
Une ville et une femme — Nicolas Khoury. Liban. 2020. 13 min. Français. Sous-titres en anglais. Première mondiale.
réalisé par Nicolas Khoury quelques jours après l’explosion du 4 août 2020, est immersion dans Beyrouth déserté. Une jeune femme traverse à pieds la ville, « non détruite, mais défigurée » tout en interprétant un texte d’Etel Adnan.
« En invitant le Beirut Art Film Festival à participer à sa 39e édition, le Festival International du Film sur l’Art a souhaité rendre hommage à Beyrouth ; ville martyre, ville meurtrie par une gouvernance criminelle, mais aussi ville foyer d’une activité culturelle intense.
Depuis sa création en 2015, le BAFF, en plus de sa vocation de célébration et de promotion de la création artistique, s’est voulu une initiative engagée pour la défense des droits de l’homme, des patrimoines culturels et de la liberté d’expression.
En cette période d’instabilité et de confinement, la responsabilité des acteurs culturels est majeure ; l’heure est plus que jamais à la réflexion, à l’écoute, à l’échange. Pour cela, le BAFF a choisi de porter haut la voix des intellectuels libanais ; qu’ils soient réalisateurs, écrivains, interprètes, plasticiens, musiciens, cette carte blanche se veut une rencontre entre le public du FIFA et des hommes et des femmes, habités par leur ville dans laquelle ils côtoient en permanence la mort, la folie, la tyrannie, la douceur, l’incertitude… avec toujours, la foi dans un avenir meilleur.
Les 3 documentaires proposés par la direction artistique du Beirut Art Film Festival mettent en avant le regard des intellectuels libanais sur la reconstruction et les destructions de leur ville, Beyrouth. Merci à toute l’équipe du FIFA pour cette première initiative, ouvrant ainsi la voie à de futurs échange. » -Alice Mogabgab, directrice artistique du BAFF
Beirut… Points of View — Hady Zaccak. Liban. 2000. 32 min. Arabe. Sous-titres en anglais.
Réalisé par Hady Zaccak en 2000, à l’époque où Beyrouth était un chantier, est une visite de la ville, à travers le regard de cinq artistes de différentes générations, inquiets de la disparition du passé et de l’apparition de leur nouvelle capitale.
Etel Adnan, Words in Exile — Vouvoula Skoura. Grèce. 2007. 52 min. Français. Sous-titres en anglais.
Dans ce documentaire de 2007, la réalisatrice grecque dresse un portrait de la poétesse-peintre Etel Adnan, née au Liban en 1925, d’origine gréco-syrienne, exilée aux États-Unis puis en France. Devant la mer, l’artiste pluriculturelle crée sa propre géographie des femmes et des villes, elle revient sur les questions qui préoccupent le monde et sur Beyrouth, sa ville, où tout commence, où tout se termine.
Une ville et une femme — Nicolas Khoury. Liban. 2020. 13 min. Français. Sous-titres en anglais. Première mondiale.
réalisé par Nicolas Khoury quelques jours après l’explosion du 4 août 2020, est immersion dans Beyrouth déserté. Une jeune femme traverse à pieds la ville, « non détruite, mais défigurée » tout en interprétant un texte d’Etel Adnan.
Réalisation | Nicolas Khoury, Vouvoula Skoura, Hady Zaccak Zaccak |
Auteur | Etel Adnan |
Interprètes | Mariah Tannoury |
Narration | Eleni Varopoulou |
Photographie | Antoine El Khazen |
Musique | Ahmad Kaabour, Nikos Papadogoulas |