26.08.2025
Une rentrée automnale éclatante sur ARTS.FILM
Image tirée du film Comme une vague de Marie-Julie Dallaire
Un automne marqué par six rendez-vous incontournables
Plateforme unique en Amérique du Nord avec un catalogue de plus de 700 films abordant plus de 20 disciplines artistiques, ARTS.FILM offrira cet automne une programmation brillante ! Musique, danse, architecture, art contemporain et figures mythiques, le public de partout au pays aura accès aux arts, aux cultures et aux créations d’ici et d’ailleurs.
Pour inaugurer la saison automnale, ARTS.FILM offre gratuitement le documentaire Comme une vague, de la brillante Marie-Julie Dallaire. Ce film, qui a conquis tant le public que la critique, plonge dans la force invisible mais universelle de la musique. Comme une vague rend hommage à la musique, cette séquence de sons abstraite, immatérielle et invisible qui provoque dans le cerveau la même réaction que le chocolat, le sexe ou la drogue.
Conçu comme une vague cinématographique, ce documentaire nous porte de Montréal à Crémone en passant par la Suède, le Mexique et la Côte Ouest américaine à la rencontre de scientifiques et d’artistes fascinants qui, depuis leurs divers horizons, illustrent le lien essentiel entre le rythme, la musique, notre planète, le cerveau, la vie quotidienne et notre humanité collective.
Offrir ce film en accès libre, c’est réaffirmer l’engagement d’ARTS.FILM à diffuser des œuvres fortes et inspirantes de chez nous.
EN SEPTEMBRE
COMME UNE VAGUE de Marie-Julie Dallaire
FILM GRATUIT
► Co-production Jean-Marc Vallée
► Présenté en première mondiale au FIFA en mars 2021
► Gagnant de trois prix Iris au Gala Québec Cinéma 2022, Grand prix au Festival Les Percéïdes, Grand prix au Navarra International Film Festival en Espagne et Prix des lycéens du cinéma en 2024
COLLECTION « L’art du selfie »
En octobre, ARTS.FILM propose une réflexion inédite sur l’image de soi et ses déclinaisons à travers l’art et le cinéma. La collection « L’art du selfie » interroge notre rapport à l’autoreprésentation d’hier à aujourd’hui, entre narcissisme, mémoire et affirmation identitaire.
En regroupant des œuvres qui traversent autant la peinture que le cinéma, cette collection explore comment l’acte de se montrer devient une démarche artistique en soi.
EN OCTOBRE
KUBRICK PAR KUBRICK de Gregory Monro
Ce documentaire en est la nouveauté marquante : il offre un portrait rare et intime de Stanley Kubrick, construit à partir d’entretiens audio inédits. Ce film nous révèle un cinéaste mythique à travers sa propre voix et interroge, par ricochet, le pouvoir de l’image sur l’identité.
FOCUS Les cinémas mexicains, en partenariat avec CINEXMEDIA et l’Espacio México
À travers un choix de longs et courts métrages, ce focus met en lumière des figures iconiques d’origine mexicaine mais aussi des voix plus récentes et audacieuses qui renouvellent les récits artistiques du Mexique d’aujourd’hui. Ce panorama, qui conjugue cinéma, arts visuels, musique et architecture, illustre la pluralité et la vitalité de la culture mexicaine, et souligne la mission d’ARTS.FILM : créer des ponts entre les traditions et les avant-gardes, entre les territoires et les imaginaires.
► Le partenariat CINEXMEDIA étudie la fonction et les bienfaits éventuels de l’expérience cinématographique auprès de différents groupes de population et dans différents contextes.
EN NOVEMBRE
Offert gratuitement au public canadien grâce à un partenariat inédit avec CINEXMEDIA et l’Espacio México et conçu par la programmatrice Katia A. Morales Gaitán, ce cycle trace une véritable cartographie visuelle de la création mexicaine actuelle.
COLLECTION « Radiographier la solitude »
À la mi-novembre, ARTS.FILM propose la découverte d’un film rare : LINES, de la réalisatrice slovaque Barbora Sliepková, présenté dans le cadre de cette collection. Cette œuvre délicate, à la croisée du documentaire et de l’essai poétique, dresse un portrait sensible d’une ville et de ses habitants, saisis dans la mélancolie de leur quotidien.
Peu diffusé lors de sa sortie, ce film mérite une redécouverte : il capte avec justesse la beauté fragile des vies ordinaires et interroge la manière dont les paysages urbains façonnent nos solitudes.
EN NOVEMBRE
LINES de Barbora Sliepková
En intégrant LINES à sa programmation, ARTS.FILM confirme son rôle de passeur, en donnant une nouvelle chance à des œuvres qui méritent d’être vues et discutées par les cinéphiles.
COLLECTION « Quand l’art contemporain déraille »
Fin novembre, place à une collection audacieuse qui met en lumière les zones de friction entre création artistique, dérive et provocation.
On s’interroge sur les dérapages d’un milieu où la quête de reconnaissance, l’ego et les forces du marché viennent parfois brouiller le sens premier de la création. Avec humour, ironie et une pointe de critique, elle invite le spectateur à réfléchir aux limites de l’art et à ce qu’il révèle de notre époque.
EN NOVEMBRE
THE TIRANA CONSPIRACY de Manfredi Lucibello
Proposé en nouveauté, ce film plonge dans les coulisses d’un univers où l’art devient le théâtre de manipulations, de fantasmes et d’excès.
► Présenté en première internationale au FIFA en mars 2025 — PRIX DU JURY
COLLECTION « Comment devenir une star ? »
Pour clore l’année, ARTS.FILM célèbre en décembre une figure mythique de l’art contemporain : Niki de Saint Phalle. Le documentaire Viva Niki – The Spirit of Niki de Saint Phalle, intégré à cette collection, retrace le parcours flamboyant de cette artiste hors norme.
De ses célèbres « Nanas » colorées à ses projets monumentaux comme le Jardin des Tarots, Niki de Saint Phalle a su se réinventer en permanence et marquer durablement l’imaginaire collectif. Le film revient sur son audace, son indépendance et sa capacité à transformer l’art en acte de liberté.
EN DÉCEMBRE
VIVA NIKI — THE SPIRIT OF NIKI DE SAINTE PHALLE de Michiko Matsumoto
En proposant ce portrait inspirant, ARTS.FILM met à l’honneur une créatrice qui continue de fasciner et de résonner auprès des nouvelles générations.
« Le cinéma d’art et sur l’art est une ouverture. Le cinéma d’art et sur l’art ne peut pas parler qu’à quelques-un·e·s. Le cinéma d’art et sur l’art ne brille jamais autant que quand il descend dans l’arène. C’est à partir de ces quelques vérités que la programmation automnale a été conçue. Des collections au ton faussement badin telles que « L’art du selfie », « Pour frimer en parté », ou encore « Comment devenir une star ?» dessinent une voie en ce sens. Au cours de ces quelques mois, il sera possible de découvrir de véritables joyaux : parmi eux, le film LINES de Barbora Sliepková, un documentaire drôle, poétique, qui propose une radiographie de nos solitudes urbaines et contemporaines. Les œuvres de plusieurs géant·e·s seront également revisitées, de Niki de Saint Phalle à Stanley Kubrick, tandis que des films d’artistes tels que Sisyphe (Victor Pilon, 2023) et Bab Sebta (Randa Maroufi, 2019) seront présentés.
Enfin, ARTS.FILM poursuit son engagement à rendre l’art accessible à tous·tes à travers une programmation mensuelle de films gratuits. Dès septembre, Comme une vague de Marie-Julie Dallaire sera à l’affiche : puissant hommage à la musique porté par Patrick Watson, ce documentaire donnera le la de notre nouvelle saison. » — Paul Rothé, Directeur de la programmation des Films sur l’Art et programmateur ARTS.FILM.
Pour découvrir la richesse de cette nouvelle saison et pour plus d’informations sur les collections à venir :
LES COLLECTIONS DE LA PROGRAMMATION
Au-delà des frontières
Parce que la frontière est une triste invention, jamais autant défendue que par des esprits étroits et bornés, nous nous intéressons ici à celles et ceux qui la questionnent ou l’outrepassent. Dans Bab Sebta, la cinéaste — et par ailleurs fille de douanier — Randa Maroufi interroge les rapports de pouvoir qui sont à l’œuvre à la Ceuta, enclave espagnole sur le sol marocain. Dans Jaar, Lament of the Images, on pénètre dans l’œuvre de Alfredo Jaar, artiste chilien contemporain majeur, dont le travail porte notamment sur l’immigration à la frontière des États-Unis et du Mexique. Enfin, on célèbre également dans cette collection les esprits qui font voler en éclat les frontières intellectuelles et artistiques, de Matt Herskowitz (Matt Herskowitz : Chopin — Études en jazz) qui abat les murs entre les genres classiques et le jazz, à Gilles Delmas et son film Le Passeur des Lieux raconté par la grande Marina Abramovic !
La littérature fait son cinéma
Alors que la rentrée littéraire tape à la porte avec la tenue du Festival international de la littérature (FIL) à Montréal du 24 septembre au 4 octobre 2025, ARTS.FILM vous propose une collection de films mettant à l’honneur les plumes d’ici et d’ailleurs. De Henriette Valium (Henriette Valium est morte Vive Henriette Valium, réalisé par Marc A. Lefebvre) à Umberto Eco (Umberto Eco : La bibliothèque du monde, réalisé par Davide Ferrario) en passant par Toni Morrison (Toni Morrison et les fantômes de l’Amérique, réalisé par Claire Laborey), Marguerite Yourcenar (Mont Noir, réalisé par Erika Haglund et Jean-Baptiste Peltier) et Daphné Du Maurier (Daphné Du Maurier — Sur les traces de Rebecca, réalisé par Elisabeth Aubert Schlumberger), c’est une littérature plurielle qui vous est offerte de (re)découvrir à l’écran !
Pour frimer en parté
« J’adoooore Vera Chytilova. La nouvelle Vague tchécoslovaque, c’est tellement sous-côté ». Ou encore « Non vraiment ? T’as pas vu EXIT/ Suite cinépoétique ? Je veux dire, c’est quand même une anthologie cinépoétique de premier plan ici …». Allez, un dernier, pour le plaisir : « Oui, oui, Le Corbusier et Mies van der Rohe, évidemment que c’est brillant. Mais je préfère une démarche architecturale plus modeste, plus humble, comme celle qui fut à l’origine des balcons de Kiev. Je te donnerai quelques références si tu veux ». Grâce à cette collection, vous pouvez devenir aussi imbuvable que ce personnage. Vous avez, toutefois, également le droit de simplement la regarder pour mieux appréhender le monde qui vous entoure.
L’art du selfie
Le selfie est souvent réduit à une pratique contemporaine, pour le meilleur et parfois, disons-le, pour le pire. Et pourtant, si l’on considère qu’il est avant tout une façon de penser l’auto-représentation, il devient un geste aux contours bien plus larges. De Albrecht Dürer (Albrecht Dürer, le mystère des autoportraits, réalisé par Frédéric Ramade), à Vivian Maier (Finding Vivian Maier, réalisé par John Maloof et Charlie Siskel), en passant par Lucian Freud (Lucian Freud : A Self Portrait, réalisé par David Bickerstaff), tous·tes ces artistes ont capturé à un moment leur image. Dans Kubrick by Kubrick, le cinéaste Gregory Monro propose un documentaire passionnant dans lequel l’œuvre du réalisateur de 2001, l’Odyssée de l’espace est mise en regard… d’elle-même ! Enfin, dans un registre plus critique, le court-métrage White Shadow (récompensé d’une mention spéciale lors la 41ème édition du FIFA) réalisé par Claude Piguet et Annelore Schneider, interroge la saturation sensorielle engendrée par l’accumulation de nos clichés numériques. Un film qui questionne nos pratiques et nous force à nous regarder… droit dans les yeux !
Radiographier la solitude
La solitude serait le propre de la condition humaine. Ce n’est pas nous qui le disons, mais Edward Hopper (La toile blanche d’Edward Hopper, réalisé par Jean-Pierre Devillers), artiste qui n’a eu de cesse d’explorer ce grand vertige. Dans Lines de Barbora Sliepkovác, cet objet est radiographié dans un Bratislava en noir et blanc, à travers un lumineux film choral où femmes et hommes affrontent avec poésie une existence où prime le manque. Documentaire bouleversant, Lines arpente l’urbain, porté par un humour mordant. Enfin, c’est aussi cet état de solitude qui est disséqué dans At Arm’s Length : rongé par ce mal, un personnage mutique entame une fuite en avant. Découvrez ici huit œuvres et explorez dans notre collection ce sentiment érigé en obsession !
Quand l’art contemporain déraille
Parce qu’il est un monde à part, propice aux excès et à la controverse, il arrive que l’art contemporain déraille… comme dans le film The Square, œuvre réalisée par Ruben Östlund et récompensée d’une Palme d’or au festival de Cannes en 2017. Un conservateur de musée sûr de son intégrité morale mais dont on découvre bientôt qu’elle n’est qu’un vernis, une performance qui tourne mal, très mal, … : The Square dresse un portrait au vitriol du milieu de l’art contemporain. Dans Il était une fois… The Square, la cinéaste Manuelle Blanc explore les coulisses de ce film en compagnie de Ruben Östlund. The Tirana Conspiracy de Manfredi Lucibello, quant à lui, raconte l’histoire invraisemblable mais pourtant bien réelle d’un immense canular — symptôme des dérives d’une partie du milieu ? — dont a été victime la Biennale de Tirana. Enfin, les films The Price of Everything de Nathaniel Kahn et le vrai faux documentaire Jaeborn, numéro par numéro de Roger Gariépy abordent la fièvre spéculative générée par les artistes les plus côté·e·s. Découvrez dans cette collection le côté obscur (qui n’en a pas ?) de l’art contemporain…
Comment devenir une star ?
Parce qu’il faut toujours s’inspirer des meilleur·e·s, notre collection pensée pour vous apprendre à devenir une star invite sur vos écrans Niki de Saint Phalle (Viva Niki ‑The Spirit of Niki de Saint Phalle, réalisé par Michiko Matsumoto), Yayoi Kusama, (Kusama : Infinity, réalisé par Heather Lenz), ou encore Glenn Gould (Glenn Gould, réalisé par Roman Kroitor et Wolf Koenig). Tout nouveau sur ARTS.FILM, le film Tiny Tim : King for a day réalisé par Johan von Sydow retrace quant à lui le parcours d’une figure américaine des années 1960 qui a tutoyé quelques sommets. Tiny Tim a marqué son époque par sa figure hors-norme ; David Bowie dira d’ailleurs de lui qu’il a été sa plus grande influence. Outre sa capacité à chanter en voix de fausset, c’est la faculté de Tiny Tim à cultiver sa singularité qui l’a propulsé. Voilà pour un premier conseil … parmi d’autres que vous découvrirez en visionnant les films de notre collection !
