This film is part of the program Forêts : Carte blanche au Studio Le Fresnoy et à la Galerie de l’UQAM.
Arslanbob takes us on a journey to the heart of the splendid wild walnut forest of the same name, located in Kyrgyzstan. This documentary highlights a sacred place, imbued with myths and vernacular traditions, nestled at the foot of the majestic Babash-Ata mountain cliffs. Considered the largest and oldest wild walnut forest in the world, Arslanbob is not only an ecological treasure but also a spiritual hub for pilgrims. However, this natural sanctuary faces modern challenges, with logging that threatens its integrity and survival. Through breathtaking landscapes and intimate narratives, the film explores the tensions between conservation and exploitation, between ancestral heritage and economic realities.
Arslanbob takes us on a journey to the heart of the splendid wild walnut forest of the same name, located in Kyrgyzstan. This documentary highlights a sacred place, imbued with myths and vernacular traditions, nestled at the foot of the majestic Babash-Ata mountain cliffs. Considered the largest and oldest wild walnut forest in the world, Arslanbob is not only an ecological treasure but also a spiritual hub for pilgrims. However, this natural sanctuary faces modern challenges, with logging that threatens its integrity and survival. Through breathtaking landscapes and intimate narratives, the film explores the tensions between conservation and exploitation, between ancestral heritage and economic realities.
Director | Saodat Ismailova |
Session
• Université Concordia - J.A. de Sève, LB-125, Pavillon J. W. McConnell
Saturday, march 16, 2024, 02:30 p.m. — 04:15 p.m.
Production
Saodat Ismailova
Available in French only
Saodat Ismailova est l’une des principales voix de la première génération d’artistes d’Asie centrale à avoir atteint l’âge adulte dans l’ère postsoviétique. Elle étudie la culture historiquement complexe et stratifiée de sa région, au carrefour de diverses histoires matérielles et d’héritages migratoires, entremêlant habilement les mythes, la ritualité et les rêves autour des motifs de la vie quotidienne. La trajectoire sociopolitique tumultueuse de cette région se profile à l’arrière-plan, les régimes successifs ayant conduit à l’érosion des langues, des traditions et de l’environnement naturel. Ismailova reconnaît ces pertes, mais son travail est avant tout un hommage au monde spirituellement riche des terrains poreux et remet en question une vision impériale de l’Eurasie. En 2020, Ismailova a lancé le programme éducatif CCA Lab et Tachkent Film Encounters au Centre des arts contemporains de Tachkent. L’année suivante, elle crée le groupe de recherche Davra, qui se consacre à l’étude, à la documentation et à la diffusion de la culture et des connaissances de l’Asie centrale.
Biographical notes provided by the film production team
Saodat Ismailova est l’une des principales voix de la première génération d’artistes d’Asie centrale à avoir atteint l’âge adulte dans l’ère postsoviétique. Elle étudie la culture historiquement complexe et stratifiée de sa région, au carrefour de diverses histoires matérielles et d’héritages migratoires, entremêlant habilement les mythes, la ritualité et les rêves autour des motifs de la vie quotidienne. La trajectoire sociopolitique tumultueuse de cette région se profile à l’arrière-plan, les régimes successifs ayant conduit à l’érosion des langues, des traditions et de l’environnement naturel. Ismailova reconnaît ces pertes, mais son travail est avant tout un hommage au monde spirituellement riche des terrains poreux et remet en question une vision impériale de l’Eurasie. En 2020, Ismailova a lancé le programme éducatif CCA Lab et Tachkent Film Encounters au Centre des arts contemporains de Tachkent. L’année suivante, elle crée le groupe de recherche Davra, qui se consacre à l’étude, à la documentation et à la diffusion de la culture et des connaissances de l’Asie centrale.
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