This film will be presented during the La Nuit du court event on March 22nd, 2025 at Concordia University.
La Maison en Feu follows the encounter between two artists, Jan Melka and David Ledoux, in a cabin where they share their creative inspirations. Jan, who works with drawing and painting, and David, focused on photography and light installations, confront their visions through artworks brought to life by fire. David sculpts his images, assembles them, and exposes them to flames, capturing moments where childlike houses go up in fire. The film explores creative passion, destruction, and transformation, depicting the clash between snow and flames.
La Maison en Feu follows the encounter between two artists, Jan Melka and David Ledoux, in a cabin where they share their creative inspirations. Jan, who works with drawing and painting, and David, focused on photography and light installations, confront their visions through artworks brought to life by fire. David sculpts his images, assembles them, and exposes them to flames, capturing moments where childlike houses go up in fire. The film explores creative passion, destruction, and transformation, depicting the clash between snow and flames.
Also presented:
Exhibition at Poush, France (2024)
Exhibition at Poush, France (2024)
| Director | David Ledoux, Jan Melka |
| Director of Photography | Martial Schmeltz |
| Music director | Emilien Bernaux |
| Editing | Tianès Montassier |
In Partnership with
Session
• Université Concordia - H110, Pavillon Henry F. Hall
Saturday, march 22, 2025, 07:00 p.m. — 10:26 p.m.
Production
Jan Melka
Available in French only
Jan Melka ( née en 1995 à Paris, Fr ) vit et travaille à Paris. Sa pratique explore principallement une sorte de transmutation des corps. Elle provoque la confusion entre le réel et l’imaginaire et leur assigne une autre limite dans l’espace. Dans son processus de travail, les attributs des figures représentées se transforment et évoluent sans cesse. Ils sont mus par des projections répétitives qui s’intriquent ou s’annihilent.
Elle favorise lacunes, déficiences et imperfections, perspective inversée et paralogisme, contingence ou matières altérées. Ses compositions incorporent fréquemment des matériaux au rebut, pauvres ou laissés pour compte, mais d’où surgit une sensation de liberté, grâce à laquelle, Jan se ressource. Cette manière de faire éveillent les souvenirs et suscite nostalgie ou chimères, à la tangence de l’intelligible, du sensible et de la pensée enfouie. Jan Melka a exposé, notamment, chez Galerie Continua — Les Moulins à Boissy; Galerie Michael Bargo à New-York, The Lobby à Tokyo, Galerie Guido Romero Pierini à Paris, Espace 35 – 37 à Paris, Galerie Sans Titre à Paris, le parvis du Centre Pompdou à Paris, Palais de Tokyo à Paris; Caleta à Mexico City, Spring Studios à New York.
Biographical notes provided by the film production team and edited by Le FIFA’s team
Jan Melka ( née en 1995 à Paris, Fr ) vit et travaille à Paris. Sa pratique explore principallement une sorte de transmutation des corps. Elle provoque la confusion entre le réel et l’imaginaire et leur assigne une autre limite dans l’espace. Dans son processus de travail, les attributs des figures représentées se transforment et évoluent sans cesse. Ils sont mus par des projections répétitives qui s’intriquent ou s’annihilent.
Elle favorise lacunes, déficiences et imperfections, perspective inversée et paralogisme, contingence ou matières altérées. Ses compositions incorporent fréquemment des matériaux au rebut, pauvres ou laissés pour compte, mais d’où surgit une sensation de liberté, grâce à laquelle, Jan se ressource. Cette manière de faire éveillent les souvenirs et suscite nostalgie ou chimères, à la tangence de l’intelligible, du sensible et de la pensée enfouie. Jan Melka a exposé, notamment, chez Galerie Continua — Les Moulins à Boissy; Galerie Michael Bargo à New-York, The Lobby à Tokyo, Galerie Guido Romero Pierini à Paris, Espace 35 – 37 à Paris, Galerie Sans Titre à Paris, le parvis du Centre Pompdou à Paris, Palais de Tokyo à Paris; Caleta à Mexico City, Spring Studios à New York.
Biographical notes provided by the film production team and edited by Le FIFA’s team
David Ledoux
Available in French only
Les images de David Ledoux sont aussi trompeuses que l’étrange calme auquel elles veulent nous faire croire. David Ledoux est un artiste qui opère exclusivement selon des techniques classiques et artisanales. Il commence par le dessin, des traits simples qui génèrent des formes. Il poursuit par la découpe patiente de multiples calques et pochoirs, opaques et transparents, parfois colorés, parfois traités avec des effets de matière sophistiqués. Les pochoirs sont agencés dans des cadres qui laissent deviner la promesse d’une image. Puis viennent les séquences d’exposition du film sensible à la lumière à travers les cadres, un par un, dans un ordre bien précis et pour une durée qui l’est tout autant. Et là, David Ledoux ne se contente pas de compter les secondes ; non, il saisit une torche (électrique ou enflammée, selon l’humeur et l’inflammabilité environnante) et l’agite vivement par ici, trace des formes par là. Voilà, tout est désormais sur le film qui reste obstinément muet à l’issue de cette étrange cérémonie. Et l’artiste n’attend plus que le développement du négatif pour vérifier que l’image apparue parle, bouge, qu’elle s’aligne à l’image que lui seul percevait.
Biographical notes provided by the film production team and edited by Le FIFA’s team
Les images de David Ledoux sont aussi trompeuses que l’étrange calme auquel elles veulent nous faire croire. David Ledoux est un artiste qui opère exclusivement selon des techniques classiques et artisanales. Il commence par le dessin, des traits simples qui génèrent des formes. Il poursuit par la découpe patiente de multiples calques et pochoirs, opaques et transparents, parfois colorés, parfois traités avec des effets de matière sophistiqués. Les pochoirs sont agencés dans des cadres qui laissent deviner la promesse d’une image. Puis viennent les séquences d’exposition du film sensible à la lumière à travers les cadres, un par un, dans un ordre bien précis et pour une durée qui l’est tout autant. Et là, David Ledoux ne se contente pas de compter les secondes ; non, il saisit une torche (électrique ou enflammée, selon l’humeur et l’inflammabilité environnante) et l’agite vivement par ici, trace des formes par là. Voilà, tout est désormais sur le film qui reste obstinément muet à l’issue de cette étrange cérémonie. Et l’artiste n’attend plus que le développement du négatif pour vérifier que l’image apparue parle, bouge, qu’elle s’aligne à l’image que lui seul percevait.
Biographical notes provided by the film production team and edited by Le FIFA’s team
Le dernier voyage de Marise Lucas (2025)
In the same session
Université Concordia - H110, Pavillon Henry F. Hall
Saturday, march 22, 2025, 07:00 p.m.
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